Lors de mon stage en service de cardiologie, j'ai été confrontée à une personne très algique que l'on a eu du mal à soulager, j'ai eu beaucoup de mal à être impuissante face à ses plaintes, et j'ai voulu approfondir mes recherches concernant la douleur et les moyens d'y remédier (...)
[...] Elle a tendance à sous estimer la souffrance du patient et n'est donc pas conseillée. A l'inverse, l'auto évaluation donne une place active au patient dans sa recherche de la douleur, elle permet de ne pas simplement se baser sur l'intuition soignante, et d'adapter au mieux la prise en charge. Plusieurs moyens existent pour l'évaluer, visuellement, verbalement, à l'aide d'un questionnaire, d'images La douleur est quantifiée, évaluée et forcément associée à une classe de médicaments qui permettront de soulager au mieux le patient. [...]
[...] C'est un véritable protocole organisé de telle façon qu'aucune lésion ne passe au travers, de l'auscultation au traitement : Une hiérarchisation des lésions est nécessaire afin d'organiser au mieux la prise en charge d'un polytraumatisé. Par ordre de priorité le traitement chirurgical [ ] Il est bien évident que Mme F était, par ordre de priorité en détresse cardiaque, mais il aurait été intéressant d'approfondir les recherches pour la suspicion de ses fractures. La communication des informations a peut être été lésée dans l'urgence, et l'envoi au bloc opératoire en urgence pour une exploration approfondie du cœur a rompu la chaine. [...]
[...] N'y avait il pas une autre manière de procéder pour atténuer sa douleur ? CONSTAT Priorité à l'organe vital : De part mon manque d'expérience, j'ai eu du mal à accepter que l'on ne soigne pas ses fractures, qui au vues de ses multiples plaintes, était le plus important visuellement. Bien entendu, le cœur est la machine de la vie sans lui, les soins sur la fracture n'auraient plus été d'aucun intérêt. J'ai donc dû apprendre à raisonner comme eux, et à me focaliser sur sa surveillance cardiaque, tout en évitant de la mobiliser plusieurs fois pour rien afin de ne pas déclencher des douleurs plus fortes. [...]
[...] CONCLUSION La situation d'urgence vitale est une prise en charge particulière, et fort heureusement encore rare, il est important d'arrivé à concilier soin et globalité, car dans cette situation, la continuité des soins n'a pas été totalement bien effectuée. La douleur doit être traitée au plus vite, afin de permettre au patient de se reposer et de lui permettre une convalescence plus agréable. Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur ; Le souvenir de la douleur est de la douleur encore. [George Gordon, Lord Byron] BIBLIOGRAPHIE Internet : http://www.alrf.asso.fr/site/analgesie/fich_tech/referentiel_adaam_1.pdf http://www.cnrd.fr/Specificite-de-l-evaluation-de-la,277.html http://www.evene.fr/ Ouvrages : -SEBAG-LANÖE Renée, La douleur chez les femmes et les hommes âgés, Ed. [...]
[...] L'état de Mme F s'améliora au bout de 5 jours de soins intensifs. Elle avait subit deux interventions coronariennes, et la pose de stent avait permis à son cœur de retrouver un rythme quasi normal. La convalescence en chambre pouvait commencer. Je lu dans les transmissions qu'une radiologie de l'épaule et du bassin étaient prévus pour l'après midi, qui révélèrent, comme suspecté, une fracture de l'épaule et de l'ischion gauche. On lui posa une attelle à l'épaule, l'empêchant de la déplier, et le médecin prescrivit un repos alité pendant quelques jours pour l'ischion. [...]
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