Médecine légale, morale, éthique, déontologie, bioéthique, lois de bioéthique, code de déontologie
La médecine légale concerne l'articulation entre médecine et droit. Dans la pratique médico légale heureusement, il y a beaucoup plus de vivants que de morts: pas que des dissections, mais des examens de victimes aussi.
La déontologie est un système de normes particulier, qui s'applique entre autres aux médecins, pharmaciens, chirurgiens dentistes et sages femmes.
[...] Ces avis ont cependant un certain poids et les travaux du CCNE sont suivis de manière très régulière par des professionnels intéressés. A ce jour le CCNE a donné plus d'une 100e d'avis qui, même s'ils n'ont pas de valeur réglementaire, sont souvent suivis dans le domaine de la recherche même si le législateur peut prendre un avis différent. Citons par exemple : Avis contre les mères de substitution/porteuses (fin années 80) Avis contre l'expérimentation sur les sujets en état de mort cérébrale sauf si don du corps à la science Avis favorable au le développement des soins palliatifs Avis favorable sous certaines conditions pour la stérilisation des personnes handicapées. [...]
[...] Il n'est pas question de faire quoique ce soit à un patient qui ne consentirait pas, et c'est dans la loi aussi. Le code de déontologie ajoute que le refus de soin doit être respecté. Evidemment si le patient refuse des soins pour lui sauver la vie, il peut certes refuser mais le médecin doit essayer de le convaincre des les accepter : les efforts qu'on doit déployer pour convaincre le patient doivent être à la mesure du risque que le patient court s'il n'est pas soigné. [...]
[...] On lisait en 1993 dans l'Est Républicain qu'une femme de 43 ans offre un rein en échange d'un travail durable. On sait qu'en Inde il est autorisé de vendre un rein, qui vend 3 ans de salaire moyen. Il y a eu des trafics d'organes et de reins notamment en Angleterre dans les années En chine on prélève des organes sur les condamnés à mort. La question d'éthique c'est est-ce que c'est bien ou mal de pouvoir vendre un rein ? [...]
[...] Probité, respect, discrétion, dévouement, honneur : Médecine expérimentale. Emmanuel KANT dit en 1798 : l'Homme raisonnable a-t-il le droit de se donner la variole par inoculation à lui même ou à d'autres, comme les enfants sans jugement, ou bien cette façon de se mettre en péril de mort ou de mutilation n'est-elle pas inadmissible sur le plan moral ? Sur ce point, ce n'est pas le médecin tout seul qu'il faudrait recueillir mais aussi le juriste moral Kant se posait la question de la possibilité morale de recourir à une technique de variolisation aussi dangereuse et a eu cette idée balèze qu'une personne extérieure devrait donner son avis. [...]
[...] Les valeurs en cause, outre le bien et le mal, peuvent être définies en relevant un certain nombre de valeurs : individuelles : la liberté, la dignité, le respect collectives : la santé publique, l'économie, la famille (filiation surtout) On peut repérer un conflit entre valeurs individuelles et collectives. D'autres méthodes telle que la méthode anglo-saxonne qui a relevée 4 valeurs : de bienfaisance, d'autonomie, de justice (équité) et de non malfaisance. Exemples : - A la question faut il toujours dire la vérité au patient ? se pose le conflit entre valeur d'autonomie ou de non malfaisance. [...]
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