De façon progressive, d'un seul tenant ou par poussées successives, l'atteinte articulaire va prédominer aux mains, touchant les articulations métacarpo-phalangiennes et interphalangiennes proximales des doigts (entre la 1re et la 2e phalange). La constatation du caractère bilatéral et symétrique de l'atteinte articulaire oriente vers le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde (...)
[...] Il nécessite une stratégie thérapeutique à court et à long terme. Chaque cas est un cas particulier. En règle générale, on associe un traitement symptomatique (anti- inflammatoires et aspirine) à un traitement de fond de la maladie (antipaludéens, sels d'or, D pénicillamine. Immuno dépresseurs). Chaque traitement de fond nécessite une surveillance médicale rigoureuse, car les effets secondaires sont quelquefois importants. Ainsi, un traitement antipaludéen nécessite une surveillance rétinienne. Les sels d'or et la D pénicillamine impliquent une surveillance régulière, clinique et biologique (hémogramme, plaquettes, protéinurie). [...]
[...] De façon progressive, d'un seul tenant ou par poussées successives, l'atteinte articulaire va prédominer aux mains, touchant les articulations métacarpo-phalangiennes et interphalangiennes proximales des doigts (entre la 1re et la 2e phalange). La constatation du caractère bilatéral et symétrique de l'atteinte articulaire oriente vers le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Ces arthrites sont d'intensité variable. Elles d'accompagnent souvent d'une raideur matinale des articulations atteintes; les articulations sont tuméfiées. Les articulations interphalangiennes proximales ont un aspect fusiforme. La mobilisation des articulations est douloureuse. La vitesse de sédimentation est accélérée. [...]
[...] La polyarthrite rhumatoïde est une mégère que l'on doit apprivoiser» F. Kahn). Pour apprivoiser la maladie, la compréhension de la patiente est indispensable et la relation médecin malade doit être réelle. Cela permettra à ces patients, déjà durement éprouvés par cette maladie, d'éviter le recours aux solutions miracles souvent proposées et trop fréquemment préjudiciables à leur santé physique et psychologique. Anti-inflammatoires cortisoniques et non cortisoniques Les anti-inflammatoires non stéroïdiens Largement utilisés en rhumatologie, ils ont pour but de combattre la douleur provoquée par l'inflammation articulaire. [...]
[...] Les effets secondaires dépendent de la dose et de la durée du traitement; les complications sont essentiellement la diminution des défenses contre les infections, l'atrophie cutanée (avec retard de cicatrisation) et musculaire, la décalcification osseuse, l'excitabilité psychique, la révélation ou l'aggravation du diabète, l'augmentation de la tension artérielle. Attention, un traitement corticoïde prolongé est toujours prescrit à la dose minimale efficace; il ne doit jamais être interrompu brutalement car des risques d'insuffisance surrénalienne peuvent se déclarer. Les indications et la dose prescrite varient selon le malade et l'importance de l'affection traitée. La corticothérapie est utilisée dans de nombreuses affections (état de mal asthmatique, œdème de Quincke, choc anaphylactique, syndrome néphrotique, glomérulonéphrite chronique). [...]
[...] Une fois installée, la maladie évolue pendant toute la vie de la patiente. Elle n'a pas de tendance spontanée à la guérison, mais certaines formes peuvent néanmois s'éteindre. En pratique, nul ne peut prévoir l'évolution de cette affection rhumatismale ni les complications qu'elle peut engendrer. En conséquence, son diagnostic implique toujours un pronostic grave pour le patient et l'instauration d'un traitement non anodin à long terme compte tenu des effets secondaires des médicaments. Le traitement Le traitement de la polyarthrite rhumatoïde est difficile et complexe. [...]
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