Plaques d'ancrages orthodontiques, orthodontiste, mouvement dento-alvéolaire, ancrages squelettiques, dent, molaire, dentiste, bouche, mâchoire, denture définitive, intervention chirurgicale
Les plaques d'ancrage sont des ancrages squelettiques.
En matière d'orthodontie, on réalise un ancrage au niveau des dents et on effectue un mouvement dento-alvéolaire. On joue sur l'ensemble de l'arcade, on souhaite une action plutôt sectorielle, voire unitaire, au niveau de la dysharmonie dento-alvéolaire.
[...] La pointe de la partie travaillante est située à 6 mm de l'ancrage dentaire du traitement orthodontique. On modélise la plaque pour éviter un contact intime avec la gencive. Question : Y a-t-il du jeu ? Non, car la plaque est suffisamment rigide pour supporter les forces de traction. On peut imaginer que les forces de traction et de cisaillement appliquées à la plaque peuvent entraîner une inflammation en regard de la zone de travail, mais il n'en est rien S'il y a une bonne intégration de la plaque, on n'observe pas d'inflammation excessive justement, car il y a une bonne coaptation entre la muqueuse et le titane, c'est une zone lisse. [...]
[...] La dent ne vient pas se placer sur l'arcade. Ces opérations sont donc pratiquées le plus souvent sur des patients de plus de 11-12 ans. Chez l'adulte, les plaques démontrent leur intérêt en accélérant les mouvements et donc le plan traitement. Dans la littérature, sur des cohortes avec des patients subissant des plaques d'ancrages et des traitements orthodontiques, on s'aperçoit alors que la durée de leur traitement est réduite. (Ceci a permis d'améliorer la rapidité et donc de permettre à des patients trouvant le traitement orthodontique trop long d'être traités. [...]
[...] On a des longueurs de parties transmuqueuses variables à 1,5 cm). On choisit en fonction du maxillaire du patient. En secteur antérieur paranasal, on utilise souvent la plaque en I droite, car elle se positionne bien. On a alors des champs antérieurs et postérieurs d'action par rapport à cette plaque. On observe ici la même plaque en T positionnée à la mandibule qui après section est transformée en J à la mandibule. Avec un ancrage squelettique, on a une possibilité d'action antérieure, postérieure au maxillaire et à la mandibule par rapport à la plaque et cela seulement avec un seul positionnement. [...]
[...] En effet, cet acte n'est pas plus lourd qu'une extraction de dents de sagesse incluses. Bien entendu, lorsque l'on pose des ancrages squelettiques au maxillaire et à la mandibule à droite et à gauche pour traiter la classe squelettique du patient, on le fait sous AG (pour des raisons de commodités et de facilité, mais l'anesthésie locale, est toujours possible). Particularité : Les plaques sont en titane lisse, ne vont pas s'ostéo-intégrer et encore moins les vis (les pas de vis sont lisses). [...]
[...] Les plaques d'ancrages ne sont pas prises en charge pas la sécu (le geste chirurgical, oui). Le coût d'une plaque est d'environ 100 à 110 euros et celui d'une vis de 25 euros. Ajouté au coût de l'orthodontie, le montant est trop important. Une fois que l'on a vérifié la passivité au contact de l'os, on passe au travail de la partie transmuqueuse qui doit garder une distance/un espace par rapport à l'os d'environ 0,5-1 mm. Si on colle le tout, on observe des frictions puis une inflammation et enfin une ostéite corticale. [...]
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