Voici un cours à propos de la physiologie respiratoire : anatomie, mécanique ventilatoire, muscles impliqués, volumes et capacités pulmonaires, principales pathologies ventilatoires et leurs traitements. Extraits du document : "Le terme cyanose correspond à un excès de CO2 (gaz carbonique) dans le sang. On cite 4 étapes successives dans la respiration :
- étape 1 : la ventilation pulmonaire (elle est responsable de l'échange O2/CO2 entre l'atmosphère et les alvéoles pulmonaires) ;
- étape 2 : échanges entre O2/CO2, au niveau des alvéoles ;
- étape 3 : transport de l'O2 et du CO2 dans le sang, vers les tissus ;
- étape 4 : échanges entre O2/CO2 entre le sang et l'ensemble des tissus de l'organisme."
"L'air entre par les narines. Les rôles des fosses nasales sont :
- L'humidification et le réchauffement de l'air (ce qui donne un air saturé en vapeur d'eau). Elles ont un rôle de filtre naturel, qui peut piéger les particules, par une muqueuse constituée de cellules ciliées et de cellules à mucus (activité anti-microbienne et rôle d'impaction).
- Epuration partielle de l'air expiré
- Caisse de résonnance, pour la voix
- Olfaction (sens de l'odorat)"
"Dans les conditions normales, en fin d'expiration, la pression dans la plèvre est négative par rapport à la pression atmosphérique. La quantité de liquide pleurale est très faible (quelque mL), mais dans certaines pathologies, cette quantité peut être beaucoup plus grande (plus d'1-1,5L). C'est grave, car on peut supprimer la pression négative, et l'accumulation de liquide pleural va comprimer les poumons et donc limiter la fonction ventilatoire. C'est donc ce vide pleural qui créé la solidarité entre le poumon et la paroi thoracique (et la plèvre), et qui fait que les poumons vont suivre les mouvements du thorax. Cette solidarité peut être supprimée en cas de pneumothorax (le poumon va alors se rétracter)."
[...] Effet bronchodilatateur. II Mécanique ventilatoire Solidarité poumon/paroi Le vide pleural Dans les conditions normales, en fin d'expiration, la pression dans la plèvre est négative par rapport à la pression atmosphérique. La quantité de liquide pleurale est très faible (quelque mais dans certaines pathologies, cette quantité peut être beaucoup plus grande (plus d'1-1,5L). C'est grave, car on peut supprimer la pression négative, et l'accumulation de liquide pleural va comprimer les poumons et donc limiter la fonction ventilatoire. C'est donc ce vide pleural qui créé la solidarité entre le poumon et la paroi thoracique (et la plèvre), et qui fait que les poumons vont suivre les mouvements du thorax. [...]
[...] Il y a création d'une dyspnée avec modification ventilatoire. On a également un râle sibilant bronchique important, c'est-à-dire un sifflement prononcé. Déroulement : Toux sèche - Dyspnée sibilante - Toux grasse Expectoration - Fin de crise. La crise peut s'arrêter à chacune de ces étapes, car c'est un phénomène réflexe. Entre les crises, on n'a aucun signe lors des épreuves d'EFR. Les crises d'asthme peuvent être déclenchées expérimentalement par des tests de provocation à la métacholine (substances cholinergiques). * Crise d'asthme sévère : Il y a prolongement de la crise, avec un épuisement du sujet, une hypoventilation alvéolaire, ainsi qu'une insuffisance cardiaque droite. [...]
[...] On parle de bronchite chronique lorsque le sujet souffre d'une toux productive de 3 mois au moins par an, et pendant 2 années consécutives. Plusieurs types : - Bronchite chronique simple. - Bronchite chronique avec syndrome ventilatoire obstructif réversible, ou pas (VEMS/CVF inférieur à en état stable). - Bronchite chronique obstructive avec insuffisance respiratoire, qui se caractérise par une hypoxie et une hypercapnie au repos. Cadre clinique : - Lors d'une bronchite chronique avec insuffisance respiratoire : il y a présence de sifflement. [...]
[...] La VMM (Ventilation Maximale Minute) : On réalise une série d'inspiration/expiration maximales le plus vite possible sur une minute. Certaines pathologies entraînent une incapacité à réaliser cet exercice (on le fait alors sur 30sec). Courbe débit volume : C'est la courbe qui représente, sur un même schéma, l'évolution des débits en fonction des différents volumes pulmonaires. Elle permet de voir le débit pour un volume pulmonaire donné (important pour des pathologies pulmonaires obstructives ou restrictives). Le débit est donné en L/min, et le volume en pourcentage de la capacité vitale (CV). [...]
[...] - Une paralysie des muscles respiratoires (poliomyélite). - Une fibrose pulmonaire diffuse, entraînant un épaississement de l'interstitium pulmonaire. - Certaines pneumopathies ou sarcoïdoses peuvent aboutir au même résultat. - Un traumatisme avec déformation thoracique (ex : Scoliose). Les conséquences : - Un hippocratisme digital et une cyanose. - Des troubles mixtes (restrictif et obstructif) peuvent apparaître lorsque le sujet va développer une bronchite. Les traitements : - On fait d'abord un traitement de la maladie elle-même puis on agit sur la ventilation. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture