Mémoire immunitaire, antigène, vaccin, immunocompétents, plasmocytes
L'individu, en contact permanent avec des antigènes. Le plus souvent, suite à une agression virale ou bactérienne, la guérison survient spontanément en quelques jours et, dans un certain nombre de cas, le sujet bénéficie d'une immunité acquise à la suite de ce premier contact.
Ainsi, notre système immunitaire garde en mémoire les agressions subies par l'organisme et se modifie au cours de la vie.
Lors de la première infection, l'organisme répond par une réponse adaptative primaire (sélection clonale de lymphocytes naïfs, amplification, différenciation en cellules effectrices). La majorité des lymphocytes ne se différencient pourtant pas en cellules effectrices mais en cellules à longue durée de vie : les lymphocytes mémoire.
[...] Puis l'individu est en contact avec les antigènes, et tombera malade naturellement ou par la vaccination. À chaque fois, il y a sélection de pool de lymphocytes naïfs, et transformation en lymphocytes mémoire : il y a donc une évolution du phénotype immunitaire au cours de la vie. Test ELISA : mise en contact du sérum de l'individu avec des antigènes spécifiques + échelle de teinte, solutions étalons spécifiques de l'antigène. Utilisation d'anticorps de détection sur lesquels est fixée une enzyme qui en réagissant avec son substrat provoque une solution colorée. [...]
[...] Les cellules mémoire Lors de chaque rencontre avec un antigène, le système immunitaire produit des LT CD4, des LT CD8, des LB, des LTc et des plasmocytes mémoire. Les cellules mémoire ont une très longue durée de vie : c'est pourquoi une fois malade, on ne l'est plus. Ces cellules sont fabriquées lors de la réaction primaire et réactivées à chaque nouveau contact avec l'antigène, permettant ainsi un auto-renouvèlement. Elles ont aussi une capacité de prolifération plus importante que les lymphocytes naïfs. Cela induit une immunité acquise beaucoup plus rapidement que la réponse primaire II. [...]
[...] La mémoire immunitaire, base biologique de la stratégie vaccinale A. Réponse primaire, réponse secondaire L'individu est en contact permanent avec des antigènes. Le plus souvent, suite à une agression virale ou bactérienne, la guérison survient spontanément en quelques jours et, dans un certain nombre de cas, le sujet bénéficie d'une immunité acquise à la suite de ce premier contact. Ainsi, notre système immunitaire garde en mémoire les agressions subies par l'organisme et se modifie au cours de la vie. Lors de la première infection, l'organisme répond par une réponse adaptative primaire (sélection clonale de lymphocytes naïfs, amplification, différenciation en cellules effectrices). [...]
[...] On peut ajouter aux vaccins des adjuvants qui permettent d'amplifier la réponse immunitaire. Les lymphocytes mémoires permettent lors d'un contact ultérieur avec le même antigène, la mise en place d'une réponse immunitaire secondaire plus rapide et plus intense qui est basée sur la mémoire immunitaire. Le phénotype immunitaire est basé sur la mémoire immunitaire. Le phénotype immunitaire qui est représenté le pool de lymphocytes mémoire, évolue au cours de la vie, au gré des rencontres naturelles ou artificielles avec l'antigène. [...]
[...] Ils visent à déclencher une réaction inflammatoire visant d'une part les phagocytes (cellules dendritiques présentatrices d'antigènes) et la prolifération des lymphocytes. Il existe différents types d'adjuvants, et leur action dépend de leurs natures. Sans adjuvant, la concentration en anticorps est bien inférieure, et surtout avec un adjuvant, la 2e injection est boostée. B. Le mode d'action des vaccins Basée sur la mémoire immunitaire : les rappels réenclenchent la réponse avec une augmentation du pool et une augmentation de l'intensité en durée et en vitesse. [...]
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