SEP Sclérose En Plaques, symptômes de la SEP, maladie neuro-dégénérative, neurologie, troubles psychoaffectifs de la SEP, dépression, score EDSS, anxiété, échelle STAI YA et YB, alexithymie, apathie, Test MOCA Montréal Cognitive Assessment
La sclérose en plaques est caractérisée par l'apparition de plaques dites de « démyélinisation ». Il s'agit de la destruction de la myéline, substance qui recouvre les axones.
C'est une pathologie de la substance blanche, la SB est en réseau, donc si c'est atteint à un endroit = plaque sur la myéline donc ça va mettre du temps pour aller d'un endroit à l'autre. Quand il y a un arrêt de l'information, c'est que l'axone est touché (= on est dans un stade plus poussé).
[...] Lien entre dépression et facteurs cliniques Recherche des corrélations et des liens avec la clinique : est-ce que celui qui a un handicap plus élevé a plus de risque d'avoir une dépression ? celui qui prend un traitement a-t-il plus de risque d'avoir une dépression ? Il n'y a pas de corrélations avec le début de la maladie. La dépression n'est pas due à la durée de la maladie. La corrélation dépression et score EDSS est discuté. C'est une échelle de handicap de 0 à 10 (score de handicap). La majorité des études ne montrent pas de lien entre Dépression et score de EDSS. [...]
[...] Poussées peuvent laisser séquelles mais stables entre deux épisodes. La poussée peut rester séquellaire ou pas. La SEP est très hétérogène, avec ou sans troubles cognitifs etc. et varie beaucoup d'un patient à l'autre. Forme secondairement progressive : forme évolutive de la forme rémittente. Progression des symptômes neurologiques en dehors de toute poussée s'installe. Forme progressive primaire : forme la plus rare : errance diagnostique importante. Un patient qui a eu mal au dos, aux cervicales mais on ne trouve pas. [...]
[...] C'est défini par un ensemble de quatre dimensions : Une difficulté à identifier et à distinguer les états émotionnels Une difficulté à verbaliser les états émotionnels à autrui et les leurs Une vie fantasmatique réduite. C'est-à-dire pas de rêve. Un mode de pensée tournée vers les aspects concrets de l'existence au détriment de leurs aspects affectifs ou « pensée opératoire ». Quand on leur demande comment ils vont, ils vont répondre souvent : j'ai de + en + de mal à marcher. [...]
[...] Peut exister même sans dépression etc . Labilité émotionnelle Fréquence = Peut être précoce Indépendante de la tonalité thymique = changements rapides, spontanés, brefs de l'état affectif Les troubles bipolaires Cas d'états maniaques rapportés notamment chez des patients ayant un antécédent dépressif familial ou personnel Fréquence d'association PMD SEP = 13% de la pop. générale) plus fréquents que dans la population générale Euphorie - troubles psychopathologique Trouble de l'humeur le plus spécifique de la SEP Etat de bonheur, de bien-être et d'optimisme stable, permanent, irréversible Incongru au regard de l'atteinte physique majeure, de la conscience de la maladie et du handicap Sans hyperactivité, sans fuite des idées Sans anosognosie, ni déni Sans indifférence Touche entre 7 et 18% des patients Population plutôt féminine Formes progressives Maladie évoluée, avec des troubles cognitifs Atteinte du lobe frontal et du système limbique : hypothèse d'une disconnexion fronto-limbique Ne pas ignorer un syndrome dépressif sous-jacent Étude sur la cognition sociale Déficit reconnaissances expressions faciales (colère peur tristesse) essentiellement sur émotions négatives déficit théorie de l'esprit ToM Forte prévalence du symptôme alexithymique Niveau plus faible d'empathie chez les patients SEP Hypothèse d'un manque de connectivité fronto-limbique et/ou déficit du transfert Interhémisphérique au niveau corps calleux pathologie de la SB (white matter damage Hypothèse d'un lien entre déficit cognitif (déficit sphère exécutive) et difficulté reconnaissance des émotions chez autrui. [...]
[...] que dans les autres maladies neurologiques chroniques (maladie de Charcot, épilepsie) en lien notamment avec une déconnexion fronto-limbique A retenir : la première hypothèse de la dépression organique est directement associée à la symptomatologie du sep en lien notamment avec une déconnexion fronto-limbique. Hypothèse 2 : La dépression est-elle réactionnelle (due à nos réactions) ? La dépression vient aussi du fait que les patients ont une représentation de la SEP vraiment négative (s'imagine en fauteuil roulant, perte du travail). Le patient a une représentation sociale et professionnelle péjorative. Les neuropsychologues doivent aider le patient à déconstruire ces schémas. [...]
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