Le péritoine est une membrane séreuse continue, formée par une couche simple de cellules épithéliales. Il tapisse entièrement la cavité abdomino-pelvienne et enveloppe les organes qui y sont contenus. Il comprend deux feuillets en continuité l'un avec l'autre : le péritoine pariétal et le péritoine viscéral.
Le péritoine viscéral tapisse l'extérieur des organes et forme leur séreuse.
Le péritoine pariétal tapisse la face interne des parois de l'abdomen (...)
[...] pathologie tumorale Les pathologies tumorales les plus fréquentes sont : - les carcinoses péritonéales (tumeur secondaire d'un cancer digestif) - les mésothéliomes malins (provoqués par l'amiante) - les pseudomyxomes (tumeur développée depuis l'appendice ou ovaire) IMAGERIE DU PERITOINE Dans les conditions normales, le péritoine n'est pas visible en imagerie. Il peut être identifié dans certaines circonstances pathologiques (tumeur, épanchement Scopie : aucun intérêt Péritonéoscopie ou laparoscopie C'est une exploration visuelle de la cavité péritonéale et de son contenu grâce à une fibre optique. Elle est utilisée pour la recherche de carcinose péritonéale. I. [...]
[...] L'exploration s'étend de la xiphoïde à la symphyse pubienne. Pneumopéritoine et épanchements liquidiens L'échographie n'est pas indiquée pour les pneumopéritoines car l'air arrête les ultra-sons. Elle est cependant très sensible aux épanchements liquidiens. Ils se manifestent par une zone anéchogène (liquide pur) ou hypoéchogène (pus, hématome). Les hémopéritoines sont hyperéchogène (noir). Le drainage de la collection peut être réalisé dans le même temps. L'échographie permet également de mettre en évidence les lésions associées à l'épanchement (thrombose portale) et des lésions viscérales. [...]
[...] La tomodensitométrie : examen de référence Préparation et position du patient On vérifie les CI à l'injection de pdc iodés. Le malade est en décubitus dorsal, bras au dessus de la tête. On se centre sur l'appendice xiphoïde. acquisition On réalise des coupes axiales fines mm maximum) de l'abdomen et du pelvis, sans et avec injection. On les reconstruit en 3 dimensions. On réalise un passage au temps artériel (25 sec après l'injection), au temps portal (70 sec après l'injection) et au temps tardif min après l'injection) épanchement liquidiens Le scanner est très sensible pour détecter les épanchements liquidiens. [...]
[...] L'imagerie par résonnance magnétique L'IRM est une technique encore peu évaluée dans l'étude du péritoine. On l'utilise de façon similaire au scanner pour le bilan d'extension. On réalise une séquence T2 et une séquence T1 avant et après injection de gadolinium. Son avantage est de différencier les épanchements liquidiens hémorragiques et non hémorragiques. L'hémopéritoine se manifeste par un hyper-intense T1. VI. Médecine nucléaire La scintigraphie est rarement utilisée. Elle permet de réaliser une cartographie péritonéale grâce à une molécule marquée au Technétium 99. [...]
[...] Sous la cavité péritonéale, entre le péritoine pariétal et le plancher pelvien, se trouve l'espace pelvis-sous péritonéal (vessie, organes génitaux externes, 2/3 du rectum). EMBRYOLOGIE Initialement, le tube digestif sous diaphragmatique est coulé dans un tissu muqueux qui comble la cavité abdominopelvienne : le mésoderme. Le tube digestif primitif se nomme l'entoderme. Après le troisième mois de la vie intra-utérine, le mésoderme est clivé par l'apparition d'une fissure irrégulière en deux feuillets qui deviendront le péritoine viscéral et le péritoine pariétal. Autour de l'entoderme, d'autres ébauchent apparaissent dont celle du foie primitif. [...]
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