Patients à risque, patient diabétique, insuline, glucose, hormones, mortalité, pays développés, insulinorésistance, hémoglobine glyquée, physiopathologie, maladie polygénique, diagnostic, dextro, diabète type 1, diabète type 2
Le glucose est circulant : la libération d'insuline permet de le prendre en charge. Le problème c'est qu'il n'y a pas de détecteurs dans le sang qui permettent de savoir s'il y a de l'insuline ou pas, c'est le cerveau qui le sait. En effet, quand on mange du sucre on sécrète des hormones de plaisir qui permettent au cerveau d'envoyer de l'insuline. Certaines personnes vont pouvoir envoyer directement la bonne dose d'insuline pour une bonne prise en charge, alors que d'autres vont voir ce message être altéré dans le temps. De plus, plus on va manger de sucre, plus ce message va être altéré, et l'organisme ne va plus être capable de bien prendre en charge le glucose.
[...] Il y aura alors une augmentation des lymphocytes du rapport LT4/LT8, des lymphocytes T activés et une diminution des LT suppresseurs. Cela aboutit à une immunité humorale avec la production d'auto-anticorps qui vont détruire les cellules B. Dans 85% détection de au moins : – Auto-anticorps anti-cellule des îlots : ICA – Auto-anticorps anti-insuline – Auto-anticorps anti-décarboxylase de l'acide glutamique – Auto-anticorps anti-IA-2 Conséquences cliniques : – Carence en insuline – Hyperglycémie – Polyurie – Polydipsie – Polyphagie – Amaigrissement – Cétose (haleine particulière) – Acidose B. [...]
[...] En Europe 89% de la population diabétique est diabétique de type 2. Le diabète type 1 représente 11% de l'ensemble des diabètes, mais plus de 80% des diabètes de l'enfance et de l'adolescence. La prévalence en France en 2015 est de 4,9%. Cette prévalence est très élevée dans les DOM TOM et également assez forte dans le nord et le nord- est de la France, mais beaucoup moins en Bretagne. En 2007, le nombre de personnes diabétiques dans le monde est estimé à 246 millions ce qui correspond à de la population adulte âgée de 20 à 80 ans. [...]
[...] On identifie les risques, mais il faut également les évaluer. Pour savoir si l'on a un risque infectieux important ou pas, on va doser l'hémoglobine glyquée et pour savoir si l'on a un risque de faire un coma hypoglycémiant on va faire un dextro. Objectifs du praticien : – Éviter des troubles ou déséquilibres métaboliques durant la période du traitement – Réduire au maximum tout risque d'accident d'hyper ou d'hypoglycémie – Prendre en charge le risque infectieux – Sur le plan buccal : faire un examen rigoureux 2 fois par an et avoir une hygiène stricte A. [...]
[...] Il faut limiter les vasoconstricteurs, car il y a un risque de nécrose des tissus (mais discutable . VIII. Conduite à tenir en cas d'accident hypoglycémiant Cela arrive surtout chez le diabétique insulinodépendant et généralement il s'installe progressivement : on a d'abord le stade des prodromes (signes annonciateurs), puis le stade du coma agité avec convulsions, puis du coma calme et profond, amenant un collapsus cardiovasculaire puis l'arrêt cardio- respiratoire. On a rarement un coma d'entrée de jeu donc il faudra agir le plus vite possible. [...]
[...] → Le diabète mal équilibré peut influencer toutes les formes de maladies parodontales : prévalence et incidence augmentées et la forme sévère est plus fréquente. → Il y a un lien entre les maladies parodontales et les difficultés de contrôle de la glycémie. L'atteinte sévère du parodonte potentialise le risque de développement des complications micro et macro vasculaires. Les parodontites sont au 6e rang des complications du diabète. VI. Mécanisme physiopathologique Il y a une altération de la réponse de l'hôte due au dysfonctionnement des neutrophiles. Cela entraine une hyperproduction des cytokines pro inflammatoires qui aboutit à une réaction inflammatoire exagérée. [...]
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