Patients à risque, anesthésie générale, odontologie pédiatrique, soin dentaire sous anesthésie générale, privation de la douleur, sédation consciente, médications sédatives, chirurgie, dent
Il y a beaucoup de patients que nous enverrons en soin dentaire sous anesthésie générale, car ce sont des patients trop difficiles à gérer ou, car il y a trop de soins à réaliser. Dans l'anesthésie générale, il y a deux notions importantes et séparées :
- Analgésie : privation de la douleur
- Sédation : on va agir sur la conscience du patient. On va retrouver :
- Le MEOPA : qui est une sédation consciente
- Le Midazolam : qui est à la limite entre la sédation consciente et la sédation inconsciente
- Atarax, les médications sédatives
[...] Quand on programme une intervention sous AG il faut absolument remplir la « fiche de liaison odontologie – hôpital des enfants ». On doit faire remplir deux choses : - Le consentement éclairé : fiche toute prête au secrétariat - La fiche de soin Dans cette fiche de soin, il faut bien mettre l'étiquette du patient, indiquer les coordonnées des parents (vérifier qu'ils n'ont pas changé). Les deux raisons majeures d'AG sont le trouble anxieux phobique et le handicap. Et surtout penser à préciser si le patient à une pathologie cardiaque pour l'anesthésiste. [...]
[...] Si ça saigne plus lors d'une anesthésie générale, c'est, car toutes les drogues données sont plutôt vasodilatatrices. De ce fait on privilégiera l'anesthésie locale à l'AG morphinique si on a le choix. Les locorégionales sont rares. En odontologie, on a presque toujours recours à de l'AG ambulatoire (le patient arrive le matin ressort le soir). Cela permet une moindre perturbation de vie, une baisse du risque d'infection nosocomiale et une diminution du coût. On peut aussi faire une prise en charge traditionnelle, avec des patients qui restent 48 h dans le service en raison d'une complication locale (hémorragie ) ou un problème d'ordre général indépendamment de l'acte dentaire (patient apnéique, hémophile). [...]
[...] La première question que pose un étudiant qui va au bloc lors d'une AG c'est « pourquoi alors que l'enfant est endormi vous lui faites une anesthésie locale ? » et bien c'est, car l'AG ne prend pas en charge la douleur. Les anesthésistes vont prendre en charge cette douleur grâce à son rythme cardiaque qui augmente. Ainsi, le diagnostic de la douleur se fait par la tachycardie. L'enfant va en effet, passer d'un rythme de base de 100 à un rythme de voire 200. Selon un collègue du Docteur Vaysse de Bordeaux, « le fait de traiter la douleur d'un enfant lors d'une AG est un protecteur cérébral. [...]
[...] Pour la morphine, l'inconvénient est que c'est un myorelaxant des muscles respiratoires ce qui entraîne un retard de réveil. On ne pourra pas réveiller l'enfant une demi-heure après avoir donné la morphine. Il faudra attendre 1 h et l'intervention sera donc plus longue. On donne de la morphine le plus souvent pour les avulsions. À noter qu'on fait les avulsions à la fin de la chirurgie, car ça saigne beaucoup plus sous anesthésie générale. Et cela évite la contamination du soin par le sang de l'avulsion. [...]
[...] : si une dent a une carie importante dont on doute, on la met dans la catégorie « tentatives de soin conservateur ». Si le jour de l'AG la dent est conservable, on fait un soin conservateur, et si ce n'est pas le cas on procédera à son avulsion. Cela évite les conflits, ça permet de dire aux parents « cette dent là je ne suis pas sûr qu'on puisse la conserver, mais on va essayer de le faire ». Et la « ligne autre » est pour quand on fait des frénectomies, dent incluse Il faut aussi préciser le suivi postopératoire afin de savoir où le patient a été vu. [...]
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