Ostéo-intégration, implantologie, Albrektsson, gencive, chirurgie, dent, dentiste, orthodontiste, bouche mâchoire, implant, fibro-intégration
L'ostéo-intégration émerge à la fin des années 70, avant on parlait de fibro-intégration avec un implant en acier et une encapsulation fibreuse autour. Le taux succès était de 50 % alors qu'actuellement avec l'ostéo-intégration il est de 90 % à 10 ans.
Le Pr Branemark a défini cette ostéo-intégration : c'est un contact direct entre l'os vivant et l'implant sans aucune interposition de tissu conjonctif. Il se crée alors une jonction fonctionnelle lorsque l'implant est mis en charge.
Mais cette définition sur l'ostéo-intégration n'est pas complète et d'autres définitions peuvent s'ajouter à cette première notamment :
- à l'échelon du microscope optique (Albrektsson)
- lors de l'ankylose fonctionnelle (Schroeder)
- lorsque l'interface est plus solide mécaniquement que l'os (Albrektsson)
- lorsque la liaison résiste aux forces de tension et de cisaillement (Steineman)
[...] La régénération alvéolaire se fait quand les conditions osseuses sont mauvaises. L'implantation immédiate est rare, se fait quand les conditions osseuses et muqueuses sont favorables. IX. Technique chirurgicale osseuse Il existe plusieurs techniques de chirurgie pour parer au manque d'os : - Si hyatus osseux comblement osseux - Si déhiscence régénération osseuse guidée comblement osseux, membrane, greffe osseuse - Si manque de hauteur osseuse ROG, transposition du nerf alvéolaire inférieur, greffe osseuse, soulevé de sinus X. Autres techniques chirurgicales - Chirurgie des brides et des freins - Technique de Langer - Gingivectomie - Lambeau pédiculé déplacé : latéral, apical, coronaire, par glissement ou par rotation - Greffe épithélio-conjonctive libre - Greffe conjonctive libre ou pédiculée - Chirurgie plastique des papilles XI. [...]
[...] On parle d'implant court lorsqu'il est inférieur à 8 mm. Les diamètres ont également été réduits, ils sont de 3 à 4 mm à l'heure actuelle. C'est l'amélioration de l'état de surface qui a permis de réduire la taille des implants tant au niveau de la longueur que du diamètre. Cette forme a évolué, aujourd'hui ils sont tous sous forme de vis : -autotaraudant (on préforme l'alvéole avec un pas de vis autotaraudant) -double ou triple spire -cylindro-conique (améliore l'ostéo-intégration primaire et ressemble plus à une racine) -avec des microspires (en coronaire pour diffuser les forces) -avec un col conique (plus ou moins haut) -avec une connectique interne hexagonale entre pilier et implant Les implants présentent plus ou moins un col, il peut être plus ou moins long en fonction du type d'implant. [...]
[...] L'implant en titane Le titane est biocompatible, car il se passive avec une formation spontanée d'une couche d'oxyde de titane stable de type TiO2. Il a donc une résistance à la corrosion grâce à sa couche d'oxyde, une hydrolyse limitée en milieu humide et un caractère amphotérique de la surface hydratée (adsorption de molécules qui peuvent servir d'acide ou de base ce qui permet l'ostéo-intégration de l'implant). Il existe différents types de titane : titane grade ou 4 De nos jours on utilise toujours des implants en titane. Mais l'inconvénient du titane est sa résistance. [...]
[...] - Au niveau quantitatif : L'espace biologique autour d'un implant comprend comme autour d'une dent une attache épithéliale et une attache conjonctive, mais on a une différence quantitative : DENT IMPLANT Attache épithéliale 1 mm 2 mm Attache conjonctive 1 mm 1 mm - Au niveau qualitatif : D'un point de vue histologique, au niveau de l'attache conjonctive autour d'un implant, on note l'absence de fibres de Sharpey et l'absence de vascularisation desmodontale. On a donc un joint péri-implantaire beaucoup plus fragile. Du fait de l'absence de fibres de Sharpey et une hauteur plus importante de l'attache épithéliale, on peut avoir une colonisation et une pénétration bactérienne plus facile. Autour de la dent naturelle, l'attache épithéliale est plus longue avec la présence d'un manchon conjonctif (fibres parallèles et transversales autour du cément). [...]
[...] L'enfouissent se fait en fonction des conditions osseuses et en fonction du type d'implant. Actuellement, l'implant a diminué de diamètre et de longueur, donc les conditions pour la pose d'implant sont plus favorables. Il faut réaliser une analyse préprothétique afin d'évaluer le niveau osseux et l'axe prothétique. Les conditions osseuses sont évaluées : cliniquement + radiologiquement par un CBCT. V. Le positionnement des implants Le positionnement des implants dans : - Le sens vertical : plus ou moins enfoui selon le type d'implant - Le sens mésio-distal : 1,5-2 mm entre la dent et l'implant 2,5 mm entre 2 implants adjacents - Le sens sagittal : épaisseur de corticale de 1 à 1,5 mm VI. [...]
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