Altération de la fonction auditive :
On part de la plainte du patient et ensuite, grâce à l'interrogatoire et à l'examen clinique, on échafaude une théorie pour trouver un diagnostic et envisager la prise en charge thérapeutique.
Altération de la fonction auditive = sensation de baisse de l'audition d'où énorme champ de possibilités diagnostiques et thérapeutiques.
Avec un interrogatoire et un examen clinique rapides, il faut cibler les situations.
Rappels anatomiques d'où 3 parties :
Oreille externe : pavillon, conduit auditif externe d'où concentre les sons vers l' oreille moyenne.
Oreille moyenne : cavum tympanique, cavités mastoïdiennes, trompe auditive (équilibre la pression) donc signal mécanique via la chaîne ossiculaire (marteau, enclume, étrier).
Oreille interne : cochlée (labyrinthe antérieur), vestibule (labyrinthe postérieur) d'où transformation en signal bioélectrique (potentiels d'action).
[...] Chémorécepteurs : Oxygène : périphérique (glomus carotidien) pH, C02 : central (cerveau) Quand le gaz carbonique sanguin augmente, il y a une perception périphérique et centrale, si la ventilation n'est pas assez puissante, on a une hyperventilation. Même mécanisme pour l'acidose. Chez les patients qui ont une pathologie respiratoire chronique (stables, normocapniques, pH tamponné/normo c'est surtout la pression en 02 qui déterminant de la ventilation. Si on les met sous oxygène, on enlève le seul stimulant de la ventilation, l'hypoxémie, mais on aggrave l'hypoventilation, et le patient devient alors acidose respiratoire puis coma. [...]
[...] Il y a un risque d'atteinte de l'audition si ce n'est pas traité. Complication de l'otite moyenne aiguë : Mastoïdites (ostéite de la mastoïde) : avec notamment le signe de Jacques qui est un décollement du pavillon. Traitement : antibiothérapie par voie parentérale dans des cas. On fait une mastoïdectomie si pas d'amélioration 48 heures après le début du traitement. Autres complications : méningites, abcès sous duraux, paralysies faciales, abcès temporal, cérébelleux, les labyrinthites (qui donneront des surdités de perception, et une possible atteinte du vestibule avec troubles de l'équilibre). [...]
[...] Il ne faut pas examiner l'enfant (pas de changement de position), ni mettre d'abaisselangue car risque d'arrêt cardio-respiratoire. Diagnostic étiologique : Enfant de 6 mois : Laryngite aiguë sous glottique Corps étranger Spasmes laryngés Epiglottite aiguë Autres : oedème laryngé (Quincke, allergie médicamenteuse), papillomatose laryngée , traumatisme laryngé par ingestion caustique , laryngite striduleuse ou spasmodique , laryngite dysphtérique (croup ) Laryngite sous-glottique : Inflammation aiguë de la sous glotte (donc pas de problème de déglutition) Épidémiologie : pic de fréquence entre 1 et 3 ans, la plus fréquente des laryngites de l'enfant, étiologie virale le plus souvent, recrudescence hivernale. [...]
[...] Il y a un épanchement rétro tympanique. Un des grands symptômes est la perte de l'audition qui se situe entre 40 et 60 décibels. L'otite séreuse n'est pas douloureuse. Chez l'enfant, cela va se manifester par un retard de langage surtout si l'otite est bilatérale et longue. On fait une paracentèse et on pose des diabolos qui permettent de mieux entendre. [...]
[...] C est un diagnostic fonctionnel. Exclu le diagnostic d'asthme si négatif. Limite : non spécifique, ne permet de distinguer l'asthme des autres bronchopneumopathies Réalisation : test de provocation à la métacholine : Agoniste muscarinique Manoeuvres standardisées : inspiration lente et complète, apnée de quelques secondes, mesure du VEMS Test positif si le VEMS chute de plus de 20% Dyspnée chronique Généralités Des capteurs aux effecteurs : Intégration au niveau du tronc cérébral, message cortical (perception, conscience de passe en bas) et donc notification du signal primaire par le cortex émotionnel du patient, via les effecteurs musculaires. [...]
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