Santé - médico-social, Occlusion, implantologie, concept octa, prothèse, implants, parodontite, pressions occlusales, mécanorécepteurs, posture mandibulaire, encéphale, propriocepteurs, inhibition trijéminale
La prothèse sur implant fait l'objet de la même démarche de réflexion prothétique que toute prothèse : le concept octa.
Octa 1 : Plan horizontal de référence
- Plan axio-orbitaire
- Plan de camper : si PACSI (prothèse amovible complète sur implants)
Octa 2 : Position mandibulaire de référence : analyse occlusale
- OIM (occlusion d'intercuspidie maximale)
- ORCMS (occlusion de relation centrée myostabilisée)
[...] Occlusion et implantologie I. Introduction A. Le concept octa La prothèse sur implant fait l'objet de la même démarche de réflexion prothétique que toute prothèse : le concept octa. Octa 1 : Plan horizontal de référence - Plan axio-orbitaire - Plan de camper : si PACSI (prothèse amovible complète sur implants) Octa 2 : Position mandibulaire de référence : analyse occlusale - OIM (occlusion d'intercuspidie maximale) - ORCMS (occlusion de relation centrée myostabilisée) Octa 3 : Position mandibulaire thérapeutique : - RCMS (relation centrée myostabilisée) - Antéposition - Augmentation de la DVO (dimension verticale d'occlusion) Octa 4 : Situation des dents antéromandibulaires Octa 5 : Situation des dents antéromaxillaires Restauration du guide antérieur : - Autant esthétique (faces vestibulaires maxillaires) - Que pour contrôler les grandes règles de guidage (propulsion, latéralités, avec le réglage des faces palatines maxillaires, des canines, et des incisives mandibulaires) Les derniers octa regroupent le concept occlusal de manière générale : Octa 6 : Courbe sagittale de Spee et plan d'occlusion Octa 7 : Pentes de guidage Octa 8 : Courbes frontales de Wilson B. [...]
[...] La fonction crée l'organe. D'après Frost en 2003, cette surcharge est déclarée au niveau osseux à partir de 3000 (micro-strain). Le problème est que les études associent souvent surcharge et problèmes parodontaux tels présence de plaque bactérienne, donc les signes liés spécifiquement aux surcharges ne sont jamais réellement décrits. Les biais sont toujours présents Conséquences mécaniques et biologiques Même si l'on ne connait pas le seuil, on connait ces conséquences. Elles vont du dévissage à la fracture d'implant, en passant par la fracture de la pièce prothétique, et la perte de l'ostéointégration. [...]
[...] Le bruxisme n'est pas une contre-indication absolue à un traitement implantaire, mais il va falloir identifier le bruxisme, le gérer et diminuer les facteurs de risque en plus de l'orthèse nocturne. En diurne, on fait de l'éducation thérapeutique, que le patient se rende compte qu'il serre des dents. Point bruxisme : - Exobuccal : hypertrophie musculaire avec une insertion basse des masséters. Bilatérale (bruxisme centré, le patient serre) ou unilatérale (bruxisme excentré, le patient grince). - Endobuccal : ✓ On trouvera de l'attrition si les tissus de soutien sont résistants, dans le cas contraire on aura de la mobilité. ✓ Désordres temporo-mandibulaires, avec douleurs et signes associés. [...]
[...] C'est l'image de la position mandibulaire qui se projette au niveau du cerveau, comme si le corps était dissocié de son image. Au niveau du cortex, c'est le gyrus post-central qui capte la partie sensorielle au niveau des aires de Brodman ( pour ensuite coordonner l'action musculaire en passant dans le gyrus précentral en avant du sillon de rollando (cortex moteur), puis dans la formation réticulée jusqu'à la programmation terminale des muscles. NB : la formation réticulée est inhibée notamment par les inhibiteurs de recapture de la sérotonine, chez les patients traités par certains antidépresseurs (Seroplex par exemple), les patients vont directement avoir un influx moteur sans régulation par la formation réticulée, et peut donc être une cause de bruxisme Boucle réflexe d'inhibition trijéminale Les propriocepteurs du guide antérieur sont responsables du rétrocontrôle au niveau de la contraction des muscles temporaux (jig antérieur). [...]
[...] Recommandations occlusales et prothétiques A. Les recommandations d'après la littérature scientifique 1. Charges et perte osseuse pour de multiples paramètres cliniques, évaluées au niveau de la hauteur crestale - Prothèse fixée et implants : les prothèses maxillaires et mandibulaires pour les arcades édentées donnent des résultats similaires pour 4 ou 6 implants : le diamètre et l'orientation de l'implant n'influencent pas le résultat. - Extension : aucun impact sur la perte osseuse, mais complications + nombreuses 2. Les lignes directrices cliniques (Klineberg) - Guide canin mésial recommandé (par rapport au guidage canin distal) réduit la concentration des contraintes sur les processus condyliens - Un guidage canin accentué risque d'entrainer une parafonction avec un bruxisme d'élimination - Les restaurations d'arcades complètes préconisent une armature rigide qui réduit les contraintes autour des implants et de l'os - Conception d'une prothèse à recouvrement : 2 à 4 implants à la mandibule ; 4 à 6 implants au maxillaire (pour réduire la concentration de charge sur les implants et l'os) - Solidarisation souhaitable si la conception de la superstructure le permet. [...]
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