Neurosciences, anatomie, fonctionnement du système nerveux, transmission synaptique, synapse, ATP, neuromodulation, cours
Quelles sont les conditions de base du neurone qui vont lui permettre d'être une cellule qui va remplir son rôle, envoyer un message nerveux ?
Un neurone est avant tout une cellule. On a un noyau dans le corps cellulaire. On peut citer parmi les molécules du vivant : les glucides (énergie, glucose par exemple), les lipides, les protéines (outils réalisant des actions), les acides nucléiques (ADN, ARNm, information génétique). Autour de la cellule on a une membrane plasmique qui est formée essentiellement de lipides et en particulier les phospholipides. Une protéine est formée d'une portion de la double hélice de l'ADN, un gène qui va être lu, transcrit en ARNm qui va être traduit en une chaîne d'acides aminés qui forment la protéine.
[...] Les canaux sodium seront faibles dans la partie normalement recouverte de myéline mais les canaux potassium seront nombreux. Cela contribue alors à un maintien du potentiel de membrane à une valeur proche du niveau de repos. Il n'y aura donc pas d'apparition ni de conduction possible du PA. II. La transmission synaptique Tout ce qu'on a vu à présent se passait à l'échelle du neurone simple. Et on a dit qu'un neurone seul ne sert pas à grand-chose. Le cerveau est avant tout un réseau qui est destiné à communiquer, on va avoir des transmissions d'information. [...]
[...] On n'a donc pas l'équipement physico-chimique qui permet de propager le PA. C'est donc isolant sur le plan électrique. Entre les manchons de gaines de myéline on a les nœuds de Ranvier endroits où la membrane axonale est à nu Cela veut dire qu'on a des canaux sodium voltage dépendants disponibles. On a donc une portion touchée par le PA, on a donc une inversion du potentiel membranaire à l'endroit où normalement il y a du Ce + va être à côté du situé à côté du nœud de Ranvier d'après. [...]
[...] Il coupe ensuite l'axone et fait le constat suivant : ayant éliminé les terminaisons axoniques par dégénérescence wallérienne, Dale constate qu'une stimulation de la fibre musculaire elle-même déclenche sa contraction mais sans libération d'acétylcholine. On peut donc dire que l'acétylcholine vient du neurone. L'excitation du motoneurone induit toujours une libération d'acétylcholine alors que la contraction n'a pas lieu. Il démontre ainsi que l'acétylcholine est la substance libérée par le neurone et est l'agent qui permet la contraction du muscle, agent d'une action sur le second neurone. [...]
[...] Et cet ajout de 2 PPSE fait qu'on dépasse le seuil de déclenchement du PA dans le neurone post-synaptique. Il s'agit de la sommation spatiale, processus par lequel l'arrivée de 2 PA via deux afférences distinctes vont se sommer. Le second mécanisme est la sommation temporelle. C'est ce qu'il se passe quand 2 PA successifs arrivent via une seule fibre excitatrice. Dans le neurone post-synaptique, les deux PA vont générer chacun un PPSE. Sauf que ces PPSE vont être décalés dans le temps car les PA arrivent l'un après l'autre. [...]
[...] On a une véritable inversion du potentiel de membrane. On la conductance au sodium et la conductance au potassium. La phase ascendante : on part de -70 mV jusqu'à -40 mV. Les canaux s'ouvrent : le sodium, extracellulaire, va entrer massivement. Il est chargé positivement donc on va avoir une dépolarisation (du + entre dans le On arrive à un potentiel de 50 mV (canaux sodium fermés). Et à partir de ce moment les canaux potassium s'ouvrent : le potassium sort massivement et on repolarise la membrane, on revient vers le potentiel d'équilibre de la membrane. [...]
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