Neurobiologie, apprentissage, mémoire, mémoire collective, neurosciences cognitives, neurophysiologie animale, mémoire sensorielle, mémoire sémantique, modèle de Baddeley, neuroimagerie fonctionnelles, structure cérébrale, mécanismes cellulaires hippocampiques, circuit de Papez
La mémoire est multiple, on ne peut pas parler de celle-ci au singulier, en réalité la mémoire ne nous sert pas à nous souvenir du passé, se souvenir du passé à une fonction : éviter de refaire les erreurs que nous avons déjà faites, éviter de se mettre en danger, apprendre de son histoire individuelle ou collective (pour les sociétés animales qui le peuvent). Jaffard définit la mémoire de la façon suivante, "la mémoire est une fonction intelligente : elle permet aux animaux, dont les hommes, de tirer parti des expériences passées pour résoudre les multiples problèmes posés par leur environnement". Cela revient à ce qu'on a dit plus haut, c'est une fonction intelligente qui confère aux êtres vivants des aptitudes extrêmement diverses, qui vont du simple réflexe conditionné (Pavlov) jusqu'au souvenir d'événements personnels (le 16 mars 2020, nous avons tous été confinés).
Ou encore l'utilisation de règle (quand on conduit une voiture, on utilise des règles apprises, qui sont devenues des automatismes), tout cela suppose des capacités mnésiques diverses. Cette diversité de fonction de la mémoire repose sur trois piliers : acquisition, stockage, récupération. Au sens restreint du terme, la mémoire représente la capacité des individus à pouvoir stocker dans leur système nerveux des données, informations sur le monde qui l'entoure, de façon à pouvoir modifier leur comportement dans des situations ultérieures.
[...] la mémoire autobiographique reprend la mémoire épisodique (moments spécifiques situés dans le temps et dans l'espace, souvenirs qui se récupèrent avec des détails extrêmement précis) et la mémoire sémantique (informations générales, culture générale) La mémoire sémantique : la mémoire de la culture générale, base de données/connaissances, connaissances générales du monde (que je peux partager avec des personnes de même culture) c'est la mémoire des langues maternelles ou étrangères, orthographe, le langage, savoir ce qu'est une chaise, un crayon . les tables de multiplication. [...]
[...] Il faut que ce soit pertinent, qu'on prête attention au contenu. C'est pour ça que la séparation MCT et MLT ne convient pas réellement par ce qu'en réalité le contenu mnésique est sujet à transfert entre différents réseaux de niéronnes, ce qui justifie plutôt une conception selon l'activité cognitive mise en jeu Ci-dessous, le modèle « Modal d'Atkinson & Shiffrin » qui n'est plus du tout d'actualité. Le discours général est exact, mais le détail de ces MCT/MLT est faux Distinction selon l'activité cognitive Il faut distinguer les choses selon l'activité cognitive mise en jeu, celle- ci peut être multiple. [...]
[...] (Les sens peuvent faire revenir des souvenirs, soit la madeleine de Proust) Cette distinction selon une dimension temporelle peut nous faire considérer qu'il existe une MCT, on a besoin des récepteurs sensoriels pour que des informations pénètrent et soit retenu dans la mémoire à + longue durée La mémoire à court terme (MCT) est une mémoire qui dure entre 1 seconde et 1 minute qui a un empan mnésique maximal de ou – 2 items, la durée de rétention peut être augmentée grâce à des stratégies de maintien/répétition (autorépétition) en mémoire de travail. La mémoire de travail permet par exemple de faire de la prise de note, de retenir un numéro de téléphone, ce que fait un traducteur qui travaille. La mémoire à long terme (MLT) : c'est une hérésie de l'appeler comme ça tellement il y en a. [...]
[...] Il n'y a pas de localisation précise de la MLT dans le cerveau. L'hippocampe fonctionne comme un catalyseur mnésique (favorise les encodages et utilise les informations des différentes aires sensorielles qui convergent vers lui pour permettre à l'individu de stocker correctement ses souvenirs et a aussi un rôle dans la récupération des souvenirs). L'hippocampe joue un rôle crucial en facilitant l'association entre différentes régions corticales et participe à la consolidation du réseau de neurones impliqués. Il est donc impliqué dans la consolidation ménisque et il joue un rôle crucial dans la mémoire déclarative et en particulier la mémoire épisodique (Maladie dysfonctionnement hippocampiques = Alzheimer ⋄ sur le plan moléculaire commence par la destruction du gyrus cingulaire et de l'hippocampe, région cholinergique qui sont très ciblés et qui dégénèrent). [...]
[...] C'est une base de connaissances accessible rapidement et sans effort. Contenu abstrait et relationnel (signification des symboles verbaux et pour écrire) ce qui nous permet de communiquer avec nos semblables. La façon dont Tulving voyait la mémoire déclarative et non déclarative ⋄ il disait à son chat « tu as vu une souris, est-ce que tu t'en souviens ou est- ce que tu le sais ? »il pensait que son chat ne pouvait pas être doté de mémoire épisodique. Pour lui la souris fait partie de l'immédiat du chat, mais ensuite il ne pourra pas s'en souvenir. [...]
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