Nanotechnologies, médecine, nanosciences, nanomonde, révolution médicale, cancérologie
La médecine a, au cours du temps, été témoin de très nombreuses avancées, mais il est à noter que celles de l'ordre du nanomètre, (domaine encore trop peu connu par les populations), y sont sans doute les plus prometteuses.
Les nanotechnologies existent depuis des millénaires, mais s'y aventurer n'aurait pas été possible sans le développement de nouveaux systèmes d'observation plus précis. L'invention de microscopes permettant une observation à cette échelle a ouvert la voie à de nouveaux champs d'action, et notamment à le fabrication de nanocomposants et de nanosystèmes tels que les nanorobots.
Les premiers réels questionnements sur le Monde nanoscopiques sont survenus aux environs de la moitié du XXe siècle, incitant les pays à mettre en œuvre des stratégies de recherche adaptées pour faire face à la concurrence, des organisations axées sur la recherche et le développement à établir des budgets dédiés aux nanotechnologies, et financés principalement par des sources extérieures. Cependant, des freins à cet essor risquent d'être rencontrés d'ici les prochaines années, avec un probable manque de capital humain qualifié, ou de technologies encore inadaptées à une industrialisation des systèmes de type nano.
Certains placent de grands espoirs sur cette nouveauté scientifique, mais un doute subsiste de part la peur de l'inconnu et l'obsolescence des législations en vigueur. Malgré cela, des secteurs d'activité divers et variés ont déjà procédé à la création, ou se sont tout du moins penchés sur la réflexion du panel de nouveaux systèmes prometteurs et révolutionnaires qui pourraient aboutir entre leurs mains.
[...] De plus, l'échelle macroscopique étant moins précise que l'échelle nanométrique, des quantités de particules trop élevées pour être supportées par l'organisme seraient alors nécessaires pour être sûr d'être réellement venu à bout de la tumeur (d'où le gramme de macroparticules pour seulement faire face à un gramme de tumeur). Les nanoparticules sont plus précis et diffusibles de par leur taille, rendant la infime la quantité à employer pour soigner la zone. A l'heure actuelle, le problème principal qui se pose est le fait que les nanoparticules doivent être directement injectée au niveau de la tumeur, ce qui finit par ne laisser qu'un nombre limité de trajectoires d'injection. [...]
[...] L'Union européenne est donc en retard par rapport aux États-Unis et au Japon, où la recherche industrielle en nanosciences et nanotechnologies représente plus de la moitié des investissements totaux. Du point de vue des brevets, les 2/3 sont détenus par l'Asie (grâce notamment au dynamisme de la Chine, du Japon et de la Corée du sud dans ce secteur), distançant nettement les États-Unis et l'Europe. L'Allemagne totalise à elle seule les 2/3 des brevets européens devant la France et le Royaume-Uni. Les déposants sont principalement les industriels à hauteur de et plus particulièrement les grandes entreprises multinationales. [...]
[...] Une troisième application se fait actuellement au niveau des matériaux "intelligents" pouvant se déformer, exercer une force, pouvant s'adapter à une situation donnée sans l'aide d'intervenants extérieurs. Par exemple, des systèmes dans lesquels la puissance motrice sera répartie dans la matière, et non pas centralisée sur un moteur, ou encore des combinaisons permettant d'être rendu invisibles (voir image précédente) ne seraient plus un rêve, à l'aide d'une modification des propriétés optiques de la matière. ~ p 14 ~ Approfondissement du thème : la révolution médicale que représente la nanotechnologie Son accueil auprès des spécialistes de la santé publique Les avis sont asses mitigés chez les spécialistes de la santé publique, mais il reste que la majeure partie d'entre eux, tout en étant conscients des risques potentiels de cette nouvelle technologie, savent faire la part des choses et finissent par placer de grands espoirs dans ces minuscules appareillages. [...]
[...] La capacité proliférative de ces cellules, indépendante des signaux stimulant normalement la prolifération cellulaire, devient alors illimitée, une insensibilité face aux signaux et mécanismes anti-prolifératifs se développe, l'apoptose, phénomène programmant la destruction de la cellule lorsqu'elle est endommagée ou ne peut être soignée disparaît, laissant libre court à la prolifération de ce mal cellulaire dépendant des signaux. Les causes de défaillance du système de régulation peuvent être multiples, et aussi bien chimiques, qu'hormonales, immunitaires, ou encore liées au vieillissement. A long terme, et dans la majorité des cas, le cancer conduit à la mort du porteur. La cancérologie, aussi appelée oncologie ou encore carcinologie, est la discipline médicale spécialisée dans l'étude, le diagnostique et le traitement des cancers. De nouveaux dispositifs ingénieux ont cependant vu le jour, apparaissant comme un nouvel espoir d'annihiler définitivement les tumeurs. [...]
[...] Documents annexes Lexique Table des sigles Liste des références ~ p 02 ~ A. Introduction La médecine au cours du temps, été témoin de très nombreuses avancées, mais il est à noter que celles de l'ordre du nanomètre, (domaine encore trop peu connu par les populations), y sont sans doute les plus prometteuses. Les nanotechnologies existent depuis des millénaires, mais s'y aventurer n'aurait pas été possible sans le développement de nouveaux systèmes d'observation plus précis. L'invention de microscopes permettant une observation à cette échelle a ouvert la voie à de nouveaux champs d'action, et notamment à le fabrication de nanocomposants et de nanosystèmes tels que les nanorobots. [...]
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