Système musculaire, motricité, posture, neuromusculaire, golgi, cours
Système moteur : ensemble des structures qui interviennent dans le contrôle et la régulation du mouvement et/ou de la locomotion.
La motricité ou capacité de mouvement :
- Intègre la notion de contraction musculaire (ici, le muscle squelettique)
- Elle ne se limite pas à la locomotion, c'est tous nos actes qui entrainent la contraction des muscles squelettiques (parler courir, mais aussi écrire, respirer, orienter le regard...)
- En ce qui concerne le déplacement du corps, la motricité impose :
. De lutter contre la pesanteur et en même temps
. D'assurer la posture
. De dérouler correctement le mouvement (marcher, courir, sauter...)
- Est modulée par la vigilance/sommeil, l'entrainement, la fatigue, les émotions, les médicaments, les boissons.
[...] Les activités motrices simples sont localisées au niveau du cortex moteur. Si on demande de pianoter avec ses doigts (plus complexe que croiser les doigts au niveau cérébral), on engage aussi la partie pré frontale du cortex, puis l'aire motrice supplémentaire, lorsqu'on complexifie un mouvement on recrute l'aire motrice supplémentaire. On peut demander au sujet d'imaginer l'exécution d'un mouvement, il n'est pas dans l'exécution physique, mais dans la représentation mentale, ça ne concerne que l'aire motrice supplémentaire. Nouveaux mouvements appris vs anciens connus : Ce qui fait la différence des zones activés, dans la nouveauté, on allume le cervelet, le cortex pariétal et le cortex prémoteur. [...]
[...] En réponse à une stimulation des nocicepteurs Information transmise au SNC (mémoire) Associé à extension du muscle antagoniste sinon il n'y a pas de mouvement Fibres qui conduisent l'information douloureuse : fibres III et IV, très fines. Fibres sensitives Aδ ou C rentrent par une racine, mais l'information peut diverger vers différent segment de la ME. Voies intra spinales : pluri synaptique : Voie pluri synaptique, il y a plusieurs synapses à traverser avant d'arriver à la contraction du muscle fléchisseur qui sera responsable de la flexion. [...]
[...] La ME doit gérer la flexion extension d'un côté, mais aussi permettre à l'autre jambe de faire la même jambe. Le réflexe d'extension croisée prend naissance lors d'un stimulus douloureux qui déclenche un simple réflexe de flexion, on ne tombe pas pour autant, on garde l'équilibre, car le poids du corps va sur l'autre jambe (qui est en extension, elle pousse le sol. = réflexe d'extension croisée). Le principe de la marche peut être retrouvé dans les voies du réflexe d'extension (là ne manque que la phase de propulsion pour déplacer le corps). [...]
[...] Ce réflexe nous renseigne sur la force de contraction (et non plus sur sa longueur) exercée par le muscle sur les tendons. Il prend naissance au niveau des récepteurs tendineux de golgi, il a une afférence sensitive qui amène l'information jusqu'à la ME et le réseau dans la ME amène l'inhibition des motoneurones α. Les fibres ne sont pas du 1a, mais du 1b. La grosse différence avec le myotatique c'est qu'il a 2 synapses à traverser (pas une voie directe). La réponse à une contraction musculaire est un relâchement automatique. Il permet de lisser les contractions de manière homogène. [...]
[...] Répartition des motoneurones le long de la ME n'est pas homogène, plus dans les régions qui servent à la locomotion/motricité. Le groupe de motoneurone qui s'occupe d'un muscle n'est pas localisé sur une petite partie de la ME. Pour un muscle, l'ensemble des motoneurones α s'étend sur plusieurs segments médullaires, suivant la colonne. Dans les cornes ventrales, on a une somatotopie dans chacune des cornes ventrales et sont organisées selon une cartographie. Les muscles distaux sont localisés dans la partie latérale. On a niveau médian, les motoneurones s'occupent des muscles axiaux. Innervation sensorielle : Provient des récepteurs sensoriels. [...]
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