Pharmacie - Santé - Social, Régulation de l'appétit, régulation de la satiété, hypothalamus ventromédian, Keyns, Pathologies alimentaires, Anorexie mentale, Boulimie
Le comportement alimentaire a pour but de fournir la quantité d'énergie nécessaire à la survie
Alternance de deux états successifs : la faim et la satiété
Il fait partie des processus homéostatiques
constances des réserves énergétiques
différences entre les consommations chez les êtres humains (sédentaires ou non)
différences entre les consommations chez des rats ou chez des chiens
Le comportement alimentaire est un puissant motivateur de comportements
Visible par le temps passé à rechercher et à consommer de la nourriture
Chez l'homme, beaucoup de conflits tournent autour de la nourriture ou des terres pour en produire
[...] Si on mesure le fonctionnement du métabolisme avant et après le changement de régime, on observe une diminution de 15% uniquement En fait, relations fortes entre le métabolisme et la taille du corps Expérience de dénutrition de Keyns Effets de la dénutrition sur des hommes jeunes volontaires Diminution de la ration alimentaire de 50% après mesure de la ration alimentaire spontanée au préalable. Durée de l'expérience : 1 an Observation des modifications physiologiques et comportementales Résultats : - amaigrissement - modifications somatiques : → malaise → inconfort gastro‐intestinal → céphalées → baisse de la coordination motrice → hypersensibilité au bruit et à la lumière - augmentation des préoccupations pour la nourriture - perturbations émotionnelles et sociales - modifications cognitives (difficulté de concentration, par exemple) Conclusions : Le poids corporel ne peut pas être modifié sans conséquences importantes au niveau physiologique et psychique. [...]
[...] La Motivation Alimentaire Introduction Selon Claude Bernard : "Manger est l'acte le plus banal qui soit. La prise alimentaire est un comportement dont l'évidente finalité biologique est de maintenir la constance de milieu intérieur (l'homéostasie) indispensable à la vie autonome" Le comportement alimentaire a pour but de fournir la quantité d'énergie nécessaire à la survie Alternance de deux états successifs : la faim et la satiété Il fait partie des processus homéostatiques constances des réserves énergétiques différences entre les consommations chez les êtres humains (sédentaires ou non) différences entre les consommations chez des rats ou chez des chiens Le comportement alimentaire est un puissant motivateur de comportements Visible par le temps passé à rechercher et à consommer de la nourriture Chez l'homme, beaucoup de conflits tournent autour de la nourriture ou des terres pour en produire Quand l'homme était chasseur‐cueilleur, il passait la majeure partie de son temps à cette activité (changement avec l'arrivée de la domestication et de l'agriculture) Economie mondiale fortement marquée par les échanges alimentaires Prise de nourriture = source de plaisir et activité hautement sociale chez l'homme Les mécanismes homéostatiques qui contrôlent la prise de nourriture ont un rôle important Poids d'un animal = équilibre entre le besoin de réserves mais pas de réserves trop abondantes Peu de cas d'obésité chez les animaux sauvages. [...]
[...] Un de ces facteurs est le taux de glucose sanguin : la théorie glucostatique de Mayer (1966) mais ses besoins en glucose supposent l'existence de régions cérébrales capables de contrôler l'apport en glucose en y étant sensible ‐ selon Mayer, c'est le cas de l'HVM Arguments en faveur de la théorie de Mayer : ‐ Une injection de glucose calme la faim ‐ Une injection d'insuline provoque la faim ‐ Les neurones de l'HVM sont stimulés électriquement par le glucose ‐ Mais cela n'explique pas l'hyperphagie des diabétiques : ce ne serait pas la glycémie qui serait importante mais la quantité de sucre présente dans les cellules (qui est très faible pour les diabétiques) Cette théorie n'explique pas tout mais donne un début d'explication sur l'influence de certains facteurs dans la satiété. Autre facteur : la théorie lipostatique Les animaux maintiennent constant leur quantité de graisses Contrôle des graisses Existence d'un facteur lipostatique produit par les cellules adipeuses et dont l'action se situe au niveau de l'hypothalamus La leptine Elle réduit la prise alimentaire Découverte chez des souris mutantes pour le gène Ob Des mutants pour la leptine existent aussi dans l'espèce humaine. [...]
[...] Si on injecte de la leptine à des mutants déficients dans sa production, on observe une diminution du poids corporel par diminution de la masse grasse et une baisse de la prise alimentaire Paradoxe : la leptine est corrélée positivement à l'indice de masse corporelle plus on est obèse, et plus il y a de leptine circulant dans le sang Paradoxe explicable par l'apparition d'une résistance cellulaire à la leptine (diminution des réponses physiologiques malgré l'abondance de leptine) Autres facteurs ‐ activation du tractus digestif qui libère une hormone protéique, la cholécystokinine (CCK) → Une injection de CCK provoque une inhibition de la prise de nourriture ‐ activation nerveuse par le nerf vague du pancréas et de la digestion → Informations qui vont du foie au cerveau et qui seront impliquées dans la satiété ‐ Action des hormones pancréatiques insuline et glucagon Résumé Deux centres cérébraux qui contrôlent les apports alimentataires : HL et HVM HL déclenche la prise alimentaire sous l'influence du taux de glucose sanguin et des contractions stomacales : augmentation de la motivation alimentaire apparition progressive de la satiété au cours du repas sensations provenant du tractus digestif composition sanguine hormone comme la CCK régulation à long terme du poids par les facteurs lipostatiques (leptine) Cependant, chez l'homme, influences sociales et culturelles sont aussi importantes. Idem avec les apprentissages alimentaires Pourquoi est‐il difficile de perdre du poids ? [...]
[...] Pourquoi? - Pour un prédateur, excès de graisse = baisse de capacité à chasser - Pour une proie, excès de graisse = baisse de capacité à échapper à un prédateur Cependant, les variations dans les réserves peuvent être importantes en particulier chez les animaux hibernants Chez l'Homme occidental ⋄ Mécanismes adaptatifs ne fonctionnement plus, car la nourriture est riche & abondante en plus d'être appétant (=Ouvre l'appétit). [...]
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