Mitochondrie, cellules myocardiques, cycle de Krebs, génome mitochondrial, bactérie symbiotique
La première description très simple des mitochondries a été faite par un Allemand dans les années 50 dans les cellules myocardiques.
Il a remarqué des masses importantes de forme variable. Il a appelé cela des mitochondries.
C'est resté en latence pendant de très nombreuses années.
C'est la grande époque de l'ultracentrifugation qui a permis d'extraire ces organites.
Puis il y eut l'apparition des précurseurs radioactifs.
Le cycle de Krebs s'est vu localisé en intégralité dans les mitochondries.
Les mitochondries ne sont pas de simples organites cellulaires ; il y a une génétique extrachromosomique dans le sens où il y a un génome nucléaire bien sûr mais il y a également ce génome mitochondrial.
[...] Mais si on veut faire rentrer quelque chose dans une mitochondrie on se heurte à un mur infranchissable, c'est une véritable frontière, c'est la membrane interne. Si on force la membrane interne pour faire rentrer quelque chose on tue la mitochondrie et on peut entrainer l'apoptose cellulaire. On sait que quelques ARNs de transfert peuvent entrer assez facilement dans la matrice. C'est démontré chez les levures mais on en est très loin dans l'espèce humaine. De nombreuses approches sont testées. Mais il y a de l'espoir. On peut essayer de faire du transfert du mitochondries. On fait des micro-injections de mitochondries dans la cellule. [...]
[...] C'est assez pauvre La matrice = chambre interne Si on la regarde en tant que telle le fluide matriciel, c'est un élément translucide homogène avec une densité comparable à celle du hyaloplasme similaire à ce qui contient la chambre externe. Par contre ce qui intéressant c'est ce que contient la matrice. On voit pas mal de choses. On rencontre des granules. Ce sont des stockages de phosphate de calcium ou phosphate de magnésium. Ils ont donc une densité assez forte. La matrice joue un rôle dans le dispatching intracellulaire au même titre que le réticulum endoplasmique via l'IP3. On voit également des ribosomes, ce sont des mitoribosomes. [...]
[...] En période post prandiale, les mitochondries produisent de la chaleur. Provoquée Quand on fait du sport on sue, on découple la production de chaleur de celle de la production d'ATP. Ces systèmes intéressent l'industrie et tout particulièrement les produits amaigrissants. Si on peut découpler, on entraine une perte de poids. Les UCP sont des protéines capables de découplage. D Rôles métaboliques 1. Le cycle de l'urée et la synthèse des hormones stéroïdes 2. Le signal calcium Il existe un stockage important du calcium dans la matrice mitochondriale sous forme de compression. [...]
[...] Il y a des approches qui sont possibles. On a eu un espoir avec la thérapie génique. Pour le moment c'est limité. Comme c'est une pathologie qui touche le génome nucléaire et/ou le génome mitochondrial, on peut tenter le transfert de gènes au niveau nucléaire. On peut surtout en culture faire des micro-injections de gènes nucléaires codant pour des protéines mitochondriales. Le problème c'est qu'on ne connaît pas les gènes donc il faut arriver à associer tel gène nucléaire à tel produit de ce gène et qu'est ce qu'il fait comme protéine. [...]
[...] Ils interviennent sur la chaine respiratoire des mitochondries. La mort cellulaire c'est une fonction naturelle. Cette apoptose fait participer dans un certain nombre de cas la mitochondrie avec le couple BAX bcl-2 qui fait un méga-canal qui libère dans le cytosol du calcium, du cytochrome C qui déclenchent la mort cellulaire. On considère que la production de radicaux libres et le déroulement de l'apoptose sont d'une manière générale liées. VI Les mitochondriopathies Définition : C'est une pathologie qui associe la mitochondrie, mais pas seulement. [...]
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