De tous les êtres vivants, ce sont bien les femmes qui connaissent les périodes les plus éprouvantes d'un point de vue physiologique. En effet, les règles, la grossesse, l'accouchement et enfin la ménopause sont des étapes clefs qui régissent la vie d'une femme.
Cette dernière étape qu'est la ménopause, correspond à une baisse de production des ovaires essentiellement par deux hormones : la progestérone et les oestrogènes. Les variations hormonales jouent donc un rôle essentiel et sont étroitement liées à la ménopause.
Les hormones, secrétées par des glandes endocrines, influencent des cellules cibles quand celles-ci disposent de récepteurs spécifiques. Les hormones peuvent alors être transportées ou non par le sang jusqu'aux cellules.
Ainsi, les variations hormonales sont au centre de la ménopause et de nombreuses interrogations se posent. Les hormones jouent un rôle dans la ménopause, c'est une certitude, mais il faut se demander en quoi ce rôle est déterminant. Tout comme les effets de la ménopause dont l'origine reste à souligner. Il faut également s'intéresser aux conditions de vie pour les femmes et des moyens dont elles disposent pour vivre du mieux possible.
En quoi les variations hormonales sont-elles liées à la ménopause ? Comment les femmes vivent-elles ce phénomène ? Ou encore, de quelle manière ce processus se développe-t-il ?
C'est pourquoi, nous étudierons dans un premier temps les caractéristiques des différentes hormones, ainsi que la périménopause. Par la suite, nous analyserons la ménopause en elle-même. Et enfin, nous approfondirons les conséquences sur la sexualité et les moyens diverses mis à disposition des femmes pour mieux vivre de la ménopause.
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Il existe plusieurs hormones qui agissent en faveur de la ménopause. En effet, les oestrogènes, la progestérone, les gonadotrophines ou encore les androgènes ont un rôle important pour ne pas dire primordiale dans ce processus.
D'après l'ouvrage Anatomie et Physiologie Humaines de MARIEB, on peut définir succinctement les différentes hormones qui sont présents.
Tout d'abord, les oestrogènes ou estrogènes constituent un groupe de stéroïdes (ensemble de lipides), ce sont essentiellement des hormones sexuelles femelles. Leur production est la conséquence du développement des follicules des ovaires, du corps jaunes et du placenta. Il faut également noter que certains oestrogènes sont produits par des tissus tels que le foie, la surrénale, les seins et le tissu adipeux. Cette seconde production d'oestrogènes est indispensable pour les femmes lors de la période dite de post-ménopause. Enfin, il existe 3 types d'oestrogènes, à savoir l'estradiol, l'estriol et l'estrone (...)
[...] En effet, les sécheresses vaginales ou encore les douleurs fréquentes au niveau des seins ne sont qu'une partie des éléments qui peuvent entrainer une baisse de l'activité sexuelle. Ainsi, en ce qui concerne l'assèchement vaginal, on parle surtout d'atrophie. Ce phénomène est essentiellement lié à une carence ovarienne plus ou moins importante en fonction des femmes. C'est pourquoi chez certaines femmes, le vagin deviendra sec, à parois fines, décolorées, moins élastiques et enfin avec des dimensions réduites. (TAURELLE et TAMBORINI, La Ménopause). Tandis qu'en temps normal, le vagin est plutôt humide, rosé, à parois striées et souple. [...]
[...] Cette définition est soutenue également par l'Organisation Mondiale de la Santé. Par ailleurs, de nombreux médecins parlent de Préménopause, celle-ci est définit comme la période, de quelques mois à plusieurs années, qui précède la ménopause et qui se manifeste par un dérèglement des cycles ou encore de l'apparition de symptômes. Cependant, le Dr H.ROZENBAUM avance dans son ouvrage qu'il est préférable d'employer plutôt le terme Périménopause. En effet, le préfixe pré signifie avant ce qui veut dire qu'au sens propre du mot, la Préménopause se situe avant la ménopause. [...]
[...] Le dérèglement hormonal est influencé par les centres nerveux de l'hypothalamus et de l'hypophyse. En effet, l'hypothalamus, sécrète des hormones peptidiques[5] qui ont pour but de contrôler la sécrétion des hormones stéroïdes[6] comme les œstrogènes, la progestérone Ce sont donc les hormones LH et FSH qui vont contrôler la sécrétion des hormones de la progestérone et des œstrogènes. Au départ ce sont donc les neurones hypothalamiques qui vont sécrétés une neuro-hormones que l'on appelle la GnRH Gonadotrophin Releasing Hormone Pour faire simple, la GnRH est véhiculée par le système Hypothalamo-Hypophysaire (SPHH), à savoir de l'hypothalamus à l'hypophyse antérieure. [...]
[...] C'est en autre une conséquence de la mauvaise répartition d'eau dans les différents compartiments de l'organisme. TAURELLE et TAMBORINI parlent de rétention d'eau chez la femme. On peut aussi s'apercevoir de nombreuses bouffées de chaleur qui peuvent en partie s'expliquer par une carence en œstrogènes. Enfin d'autres signes physiques sont présents chez la femme comme les céphalées, les palpitations, les vertiges, sueurs froides Dr ROZENBAUM, 1998(D'après TREVOUX.R, 1992) *Céphalées : maux de tête, douleurs à la périphérie ou au niveau des méninges. [...]
[...] Ce sont les hormones lutéinisantes et folliculo- stimulantes (FSH). Ils vont avoir un rôle essentiel quant à l'arrivée de la ménopause. Enfin, les androgènes ont pour fonction principal de stimuler et de maintenir chez l'homme les caractères masculins. Les androgènes jouent également un rôle dans l'activité des organes sexuels mâles secondaires et dans le développement des caractères sexuels secondaires. Mais ce qui va nous intéresser ici, c'est la fonction qu'à chez la femme les androgènes. En effet, l'hormone mâle qu'est la testostérone est une hormone sexuelle importante qui est produite par les ovaires et les glandes surrénales de façon très variable. [...]
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