Les médicaments psychotropes sont regroupés dans une classification qui découle de celle donnée par Delay et Denicker. Dans cette classification, on classe les médicaments selon leur utilité thérapeutique.
On y distingue 4 classes de médicaments : les antipsychotiques (neuroleptiques et assimilés), les antidépresseurs, les tranquillisants (anxiolytiques et hypnotiques) et les régulateurs de l'humeur. Chaque classe de médicaments possède de nombreux avantages mais aussi de nombreux inconvénients.
Dans l'utilisation des médicaments psychotropes, il ne faut pas négliger l'importance de l'avis du patient (...)
[...] Chaque classe de médicaments possède de nombreux avantages mais aussi de nombreux inconvénients. Dans l'utilisation des médicaments psychotropes, il ne faut pas négliger l'importance de l'avis du patient. Venons-en à la première catégorie de la classification actuelle : les antipsychotiques. Actuellement on parle des nouveaux antipsychotiques et des anciens antipsychotiques (appelés neuroleptiques). On parle de neuroleptique précisément pour leurs effets secondaires neurologiques. En effet, on présente trois sortes de neuroleptiques classés selon leurs actions : les premiers sont actifs contre les symptômes spectaculaires tels que les hallucinations ou le délire. [...]
[...] Notons également que sur chaque récepteur peuvent se fixer d'autres molécules cérébrales que son neurotransmetteur pour autant que leurs structures biochimiques soient proches de celles de ce dernier. Peuvent également s'y fixer des médicaments ou des drogues qui modifient le fonctionnement neuronal. Il existe plusieurs sous-types de récepteur pour chaque neurotransmetteur capable de fixer son neurotransmetteur en question. Ils diffèrent entre eux quant à leur composition biochimique et donc leurs affinités vis-à-vis du neurotransmetteur varient. Cela veut dire qu'un médicament peut se caractériser par sa capacité à se lier à chacun des sous-types de récepteurs. [...]
[...] Tenons également compte qu'une cure de traitement ne doit pas se réduire aux médicaments, mais qu'il y a tout l'aspect relationnel qui tient son rôle dans une revalidation. Les médicaments ne sont qu'une étape dans le traitement d'un patient. Tout ce qui a été décrit ci-dessus découle d'une pensée holistique : ce qui revient à dire que toute la vie psychique est inscrite dans les molécules cérébrales. Celle-ci est une vision insatisfaisante car elle mélange ce qui est acquis et ce qui est hypothèse. C'est une vision insatisfaisante de l'homme objet. On ne peut pas affirmer totalement que les maladies mentales sont purement cérébrales. [...]
[...] Les médicaments psychotropes. Evreux ( France) : Flammarion Zarifian, E. (1994). Les jardiniers de la folie. [...]
[...] Ils sont caractérisés par le sel de lithium et sont apparus bien plus tard que les autres médicaments psychotropes. Ils ont été développés afin d'aider les patients maniaco-dépressifs : il s'agit de personnes alternants des épisodes de dépressions graves suivis de moments euphoriques. Au départ on utilisait des antidépresseurs pour guérir plus rapidement un épisode aigu plus rapidement. Leur gros inconvénient est qu'en traitant un de ces mauvais épisodes, ils aggravent le cours évolutif de la maladie. Grâce aux sels de lithium, on a pu en arriver à une prévention des accès de cette maladie : on pouvait parfois les supprimer totalement ou en diminuer l'intensité. [...]
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