Etude d'un point de vue clinique, biologique, et sur le traitement de la râge. Exposé rappelant dans un premier temps comment on peut être contaminé, la période d'incubation, l'évolution et le diagnostic de la maladie puis s'intéressant aux divers aspects biologiques du virus ainsi qu'à son traitement.
[...] D'exceptionnels cas de guérison de rage confirmée ont été rapportés cas), peut-être expliqués par l'association d'une vaccination curative précoce et de soins de réanimation intensifs. III) Épidémiologie analytique : La rage est une anthropozoonose. Tous les animaux à sang chaud sont sensibles au virus de la rage, mais les mammifères et plus particulièrement les carnivores sont les principaux vecteurs de la maladie. Le virus : Sensibilité : Détruit par la chaleur (15 mn à la lumière, les UV et partiellement par la dessiccation lente. Il est également inactivé par les solvants des lipides, l'eau de Javel, le savon, le formol, etc. [...]
[...] Mode de transmission : L'épidémiologie de la rage humaine est liée aux données épizootologiques. On distingue : Rage canine enzootique (ou rage des rues ou rage urbaine) Rage des animaux sauvages (ou rage selvatique) Rage des chauves-souris (chiroptères) Rage interhumaine Réceptivité : L'âge des victimes s'échelonne entre 2 et 68 ans. On note une nette prédominance masculine avec un sex-ratio de 3.8 (19 garçons et 5 filles). Plus de la moitié ne se sont jamais présentés à une structure de santé avant l'apparition des signes cliniques de rage. [...]
[...] Le réservoir : Rage domestique ou citadine (Afrique, Asie, Amérique du sud, Turquie) : chien (surtout les chiens errants), plus rarement le chat. Rage sauvage : le rôle épidémiologique prépondérant est tenu en général l'espèce locale la plus abondante et la plus sensible: - carnivores : renard roux; renard polaire; mouffette ; mangouste . etc. - chiroptères : chauves souris vampires; chauves souris insectivores ou frugivores et Eptesicus serotinus. Les chiroptères hibernants hébergent le virus latent. Transmission : Sources de transmission : Tissus d'animaux enragés (système nerveux, sang, glandes salivaires, surrénales, graisse brune interscapulaire chez les rongeurs et les chiroptères). [...]
[...] On évitera de suturer immédiatement la plaie. On peut infiltrer les abords de la plaie avec du sérum antirabique. Antibiothérapie et prophylaxie antitétanique. Evaluation du risque de contamination : Le risque est plus grand en zone d'enzootie rabique et en milieu rural. Les morsures de la face, des extrémités et des muqueuses sont les plus dangereuses. Si l'animal est vivant il doit obligatoirement être placé sous surveillance vétérinaire pendant 14 jours. Le risque dépendra de la déclaration ou non de rage chez l'animal durant cette période. [...]
[...] Vaccination débutée et interrompue si le diagnostic de rage est infirmé. Animal vivant et suspect lors du premier examen: débuter la vaccination et l'interrompre si l'animal reste sain au cours des 14 jours de surveillance vétérinaire. Traitement vaccinal : Animal vivant et sain lors de premier examen : observation de l'animal et vaccination si ce dernier développe des signes de rage. Schémas du traitement vaccinal : Schéma long : 1 injection à J0, J3, J7, J14, J28 J90 (obligatoire si Ig à J 0). [...]
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