Grand médecin grec dont la théorie sera suivie pendant 15 siècles, en s'imposant chez les romains. Il réalise une synthèse exceptionnelle de toutes les médecines antérieures, entre les idées hippocratiques et l'anatomie aristotélicienne.
Il propose deux types d'explications quant aux causes des maladies :
- une cause humorale.
- une cause traumatique.
Un déséquilibre humorale pouvant entraîner un déséquilibre clinique, et vice versa. C'est une synthèse entre globalisme/localisme et liquidisme/solidisme (...)
[...] En botanistes font des travaux sur la méiose, et imposent la théorie suivante : le chromosome est le support de l'hérédité, les observations de Mendel sont reprises. On part de l'observation de caractères physiques (couleur des yeux, pilosité ) et de leurs distributions statistiques lors de la fécondation. Ceci s'explique sur la base d'une règle de combinaison de facteurs invisibles. Les caractères se transmettent indépendamment les uns des autres. Pour une même caractéristique physique il faut l'action conjuguée de deux facteurs (allèles) apportés par les deux gamètes, selon les lois de dominance / récessivité. [...]
[...] Une nouvelle éthique, qui perdure encore, prend forme : la Nature (non mathématisable) ne nous fournit aucune finalité. L'homme dispose de la Nature comme il l'entend. Grâce à cette nouvelle façon de pensée et de considérer notre Monde, la médecine peut devenir conquérante. Embryologie Wolff note qu'au départ, l'embryon du poulet (l'œuf fécondé) n'a rien à voir anatomiquement avec le poulet adulte. Au contraire, c'est une pastille qui se divise en feuillets. Puis un de ces feuillets se creusent en gouttière puis canal. [...]
[...] Pour y avoir accès, seule l'autopsie existe. (on n'est plus malade du poumon, mais de la plèvre). La nouveauté est que le tissu est désormais l'élément anatomique premier. Un organe peut avoir différentes maladies(exemple du cœur : infarctus, endocardite) et une maladie donnée peut attaquer des organes différents (exemple : le diabète). Le problème est qu'un cadavre n'est pas un malade vivant, et tous les malades ne sont pas des futurs cadavres. Il apparaît de ce fait un nouveau rapport à la mort. [...]
[...] Les sciences modernes sont nées. La mesure est géométrique (première spécialité mathématique), matière soumise à des lois. La géométrie ne peut se modifier seule, une force extérieure est nécessaire = Notion d'Inertie. L'univers devient un espace mathématique infini, l'homme n'est plus un micro-cosmos mais une vie parmi d'autres. La mutation du point de vue bouleverse les mentalités, mais non sans mal. Harvey découvre la circulation sanguine, on abandonne la méthode d'Aristote qui était de partir de la fonction (effet) pour remonter jusqu'à l'organe (cause). [...]
[...] En parallèle, se développe la physiognomonie, spécialisation de la physionomie, qui permet de reconnaître ces différents tempéraments (ex : maigreur, rougeur . ) On s'appuie sur des éléments extérieurs pour représenter l'état biologique, en relation avec la maladie. De tout ceci, Galien introduit une idée nouvelle : Si le psychisme et la biologie sont liés, ils sont néanmoins autonomes. L'un agit sur l'autre mais chacun des deux de manière indépendante. La maladie est un phénomène biologique qui a des répercussions sur le psychisme (et vice versa). [...]
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