Dans le canal osseux crânio-rachidien qui l'entoure de toutes parts et le protège, l'axe cérébro-spinal est entièrement enveloppé par trois membranes concentriques appelées méninges et qui sont, de dehors en dedans : la dure-mère, l'arachnoïde, la pie-mère (...)
[...] La faux du cervelet. C'est une cloison verticale médiane, située entre les hémisphères du cervelet. Elle est beaucoup moins étendue que la faux du cerveau. Les faces latérales répondent aux hémisphères cérébelleux. Le bord postérieur convexe s'insère sur la crête occipitale interne. Il loge dans son épaisseur les deux sinus occipitaux postérieurs. Le bord antérieur concave libre répond à la grande scissure médiane du cervelet; il n'est pas rare de voir ce bord se creuser d'une gouttière longitudinale destinée à loger le vermis inférieur (gouttière vermienne). [...]
[...] La pie-mère se prolonge sur eux. L'arachnoïde et l'espace sous-arachnoïdien sont traversés par les nerfs et leur constituent un manchon endothélial. La dure-mère forme une enveloppe jusqu'à la sortie; au niveau de l'orifice osseux, elle se confond en partie avec le périoste et en partie avec le névrilème. II. conception moderne admet l'existence de deux méninges : Une méninge dure ou dure-mère (pachyméninge) épaisse. Une méninge interne ou méninge molle (leptoméninge). La dure-mère ou pachyméninge Elle est constituée par plusieurs plans stratifiés de fibres de collagène séparées les unes des autres par des cellules allongées. [...]
[...] Sa surface externe est rugueuse, L'arachnoïde (toile d'araignée) mince, conjonctive, directement appliquée sur la face interne de la dure-mère, limite avec elle un espace virtuel appelé sous-dural ou sus-arachnoïdien. La pie-mère est une lame de tissu conjonctif lâche. Elle recouvre rigoureusement toute la surface externe du névraxe dont elle suit les plis les plus profonds, tandis que le feuillet viscéral de l'arachnoïde passe en pont au-dessus des sillons. sa surface externe est séparée de l'arachnoïde par l'espace sous-arachnoïdien occupé par le liquide céphalo- rachidien. [...]
[...] La dure-mère est peu vascularisée. L'artère méningée moyenne, la plus importante, vient de la maxillaire interne, traverse le trou petit rond, se ramifie sur la dure- mère et laisse son impression faite de fines gouttières sur la grande aile du sphénoïde, le temporal et le pariétal. Elle se termine par une branche antérieure la plus volumineuse et une postérieure. La rupture est responsable d'une hémorragie développée entre dure-mère et os : l'hématome extradural. L'artère petite méningée vient de l'artère maxillaire interne et pénètre dans le crâne par le trou ovale. [...]
[...] Le nerf ophtalmique donne le nerf récurrent d'Arnold (ou nerf récurrent de la tente du cervelet). Il se dirige en arrière, croise le pathétique et se termine dans la tente du cervelet par deux branches : une interne va dans le sinus droit et la partie inférieure de la faux du cerveau, une externe va à la dure-mère du sinus latéral et de la voûte. Le nerf méningé du nerf maxillaire supérieur passe par le trou grand rond, celui du nerf maxillaire inférieur passe par le trou ovale. [...]
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