Le coup de chaleur classique est une entité clinico-biologique, de haute gravité.
Il s'apparente à l'hyperthermie maligne et doit être distingué des autres perturbations liées à la chaleur ambiante excessive.
Sa prévention est difficile et son traitement peu efficace.
Néanmoins, il faut mettre en oeuvre toute mesure préventive utile.
Lutter contre l'isolement, humidifier, aérer, hydrater si nécessaire et maîtriser, si possible, les pathologies en cours (...)
[...] La vaso-dilatation est celle dictée par le thermostat et la sudation est même souvent freinée par une vaso-constriction feed back Autre point : cette hyperthermie, apparentée au syndrome de l'hyperthermie maligne, bien connue des anesthésistes et internistes, est bien une entité. Elle n'a rien à voir avec les fièvres de déshydratation, notamment intracellulaires. Cela ne veut pas dire que la déshydratation ne peut pas coexister avec l'hyperthermie . Fiche : Le coup de chaleur Page 1 III. Le diagnostic : Il repose sur trois critères simples : -une hyperthermie pouvant être supérieure à en rectal. [...]
[...] Un coup de chaleur chez un poly pathologique est catastrophique, voire sans aucun recours CONCLUSION Le coup de chaleur est une affection grave, mal connue dans ses mécanismes, ce qui limite les possibilités thérapeutiques. Il faudrait des études approfondies, mais le matériel malades manque, car, sous nos climats, il ne survient qu'épisodiquement. Néanmoins, il semble que la prévention, reposant, d'une part sur un bon équilibrage des pathologies en cours (terrain pathologique non stabilisé ou trop fragile), et d'autre part sur des mesures simples mais répétées de refroidissement, par humidification et aération (ventilateurs) avec brumisations, constitue un bon moyen. La déshydratation guette et aggrave le tableau. [...]
[...] Les techniques : -soit immersion du patient en eau glacée -soit humidification répétée de la peau qui semblerait plus efficace L'immersion n'est guère physiologique car elle provoque des frissons sources de production de chaleur, ni commode chez des patients qui convulsent, qui ont de la diarrhée, des vomissements. Il n'y a pas de traitement curatif médical. IL reste à utiliser les traitements symptomatiques et de confier le patient au réanimateur dans les détresses. L'idéal serait de pouvoir soustraire les gens fragilisés à toute atmosphère chaude et humide Fiche : Le coup de chaleur Page 2 En l'état de nos structures, c'est difficile . VI. [...]
[...] Les nourrissons aussi. Mais, par exemple, le sportif occasionnel n'en est pas protégé . C'est donc une question à l'ordre du jour et cela impose aux médecins et à leurs collaborateurs, de bien connaître les fondements de cette pathologie et de savoir y faire face dans un certain contexte et qu'ils soient en institution ou non. I. Définition : Le coup de chaleur et défini par un accroissement de la température corporelle associé à une altération de la conscience (coma, délire ou convulsions), en conséquence d'une exposition à une température ambiante élevée. [...]
[...] IL faut aussi la cerner, mais y pallier avec mesure et rationnellement, car le coup de chaleur induit, pour sa part des modifications de la masse sanguine circulante. RESUME : Le coup de chaleur classique est une entité clinico-biologique, de haute gravité. Il s'apparente à l'hyperthermie maligne et doit être distingué des autres perturbations liées à la chaleur ambiante excessive. Sa prévention est difficile et son traitement peu efficace Néanmoins, il faut mettre en œuvre toute mesure préventive utile. Lutter contre l'isolement, humidifier, aérer, hydrater si nécessaire et maîtriser, si possible, les pathologies en cours. [...]
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