Incidence : 50 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants
Prévalence : 500 pour 100 000 habitants
2 à 5% de la population est épileptique
75% des épilepsies commencent avant 20 ans, 20% enter 20 et 40 ans et 5% après 40 ans.
Après 20 ans d'évolution, 30% des personnes font encore des crises, 20% n'en font plus depuis au moins 5 ans mais prennent toujours un traitement et 50% n'ont ni crise ni traitement (...)
[...] Causes : dans 65% des cas, il n'y en a aucune mais il y a une prédisposition héréditaire, parfois une souffrance fœtale avec anoxie cérébrale, traumatisme crânien avec séquelles sur le cortex, séquelles d'AVC hémorragique, alcoolisme, tumeurs, hypoglycémie Mortalité : lors d'une crise, suicide fois plus que la population non atteinte) II. Physiopathologie A. Mécanismes Les crises sont secondaires aux effets de décharges hypersynchrones d'électricité dans l'ensemble des neurones du cortex. B. Les crises partielles Décharge d'une partie limitée des neurones. La plus typique : la crise Bravais Jacksonienne : crise motrice (intéressant la zone motrice du cerveau), elle débute à un segment du corps, en général une main puis elle s'étend au bras. [...]
[...] Le recueil d'informations Il se fait principalement auprès de la famille. On s'assure de : - la réalité de la perte de connaissance - l'amnésie - se faire décrire la crise - présence d'une morsure de langue - notion de stertor après la crise - y a-t-il une cause à la crise ? (arrêt du traitement, manque de sommeil ) B. Les examens paracliniques L'électroencéphalogramme : permet de confirmer la crise avec les pointes ondes On peut faire un EEG de veille avec une épreuve d'hyperpnée avec stimulation lumineuse. [...]
[...] Les crises généralisées 1. Le grand mal La crise se déroule en 3 parties : - Début très brutal, perte de tonus, cri inaugural avec chute puis phase tonique avec apnée (cyanose), révulsion des yeux, hyperextension, morsure de la langue, cette phase dure 10 à 20 secondes puis, apparaît - la phase clonique avec secousses musculaires généralisées, synchrone rapide au début puis espacé, (dure environ une minute) puis, - Phase résolutive avec hypotonie généralisée, relâchement sphinctérien, reprise de la respiration très bruyante (stertor), sa durée est variable : de 5 à 20 minutes avec une période confusionnelle et une amnésie totale de la crise La crise de petit mal Elle se caractérise par des absences épilepsie généralisée, plus particulièrement chez l'enfant : brève suspension de la conscience pendant quelques secondes avec une reprise de l'activité où elle en était. [...]
[...] Les loisirs Le sport : pas de sport seul surtout les sports d'eau Le permis de conduire est à négocier Le travail : 80% des épileptiques ont un emploi, possibilité de classement en handicap C. La sexualité L'épilepsie a longtemps été considérée comme tabou. L'hérédité est plus importante dans les crises généralisées. Les unions entre épileptiques sont déconseillées. Les antiépileptiques annulent l'effet des contraceptifs oraux mettre la patiente sous stérilet ou pilule fortement dosée. La grossesse ne pose pas de problème mais il faut éviter tous les risques majorant les crises. IV. L'infirmière et l'épileptique A. [...]
[...] Les autres traitements : chirurgie (on retire la zone du cortex concernée par les crises partielles). D. Rôle de l'infirmière durant la crise Amortir la chute, ne pas mettre les doigts dans la bouche, veiller à ce que la personne ne se blesse pas, la laisser convulser tranquillement, en phase résolutive, Position Latérale de Sécurité, si prescription : injection d'anti-épileptique. Bien observer pour faire des transmissions précises, faire une demande d'EEG, surveiller la reprise de la conscience, pas d'hydratation jusqu'à la reprise complète de la conscience. [...]
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