Au 19ème siècle on l'appelle la mort blanche pour la distinguer de la mort bleue (choléra).
C'est une maladie bactérienne due à un germe : mycobacteriae tuberculosis.
C'est une maladie très ancienne, déjà décrite à l'époque d'Hippocrate et le terme que l'on utilisait à cette époque pour la désigner est la phtisie (elle ne concerne que la forme pulmonaire). On a trouvé dans les momies égyptiennes des traces de la tuberculose, des structures anatomiques infectées de la tuberculose. C'est une maladie qui se transmet de personne à personne. C'est une maladie de la promiscuité et de la proximité car la maladie est dangereuse quand elle survient dans un milieu confiné. Le terme de phtisie est été accordé par (...)
[...] Ils appliquaient la main sur les écrouelles et les malades guérissaient. C'est Fracastor qui va regarder de près cette maladie ancienne qu'on appelait la phtisie que l'on croyait jusque là héréditaire. Il évoque la possibilité que cette maladie soit d'origine contagieuse. Il évoque cette possibilité de particule en suspension qui transmettrait cette maladie d'individu à individu. Il va évoquer cette possibilité de microparticule probablement projetée par le malade qui contamine sa communauté. Ceci ne sera démontré que 4 siècles plus tard par un bactériologiste allemand KOCH. [...]
[...] Cette maladie deviendra un fléau jusqu'à l'apparition des sulfamides qui vont modifier la prise en charge de cette maladie. [...]
[...] On va créer des centres au 19ème siècle pour cela dont un en bord de mer en France qui est celui de Berck sur mer qui a été créé pour prendre en charge le mal de Pott. On croyait aux vertus de l'héliothérapie (air, vent, soleil). Au 19ème siècle, comme la syphilis c'est une maladie emblématique car elle touche une tranche de la population particulièrement marquée, ce sont les jeunes gens en âge d'aimer : la tuberculose est le symbole de l'âme romantique. Plusieurs héros du 19ème siècle meurent de la tuberculose. La tuberculose est le symbole de l'image romantique. Cette maladie exacerbe leur sensibilité (vrai sur le plan littéraire seulement). [...]
[...] En faisant disparaître l'espace virtuel laissé par l'abcès on évitait une nouvelle colonisation de ces abcès par le bacille de la tuberculose. Régulièrement on faisait des contrôles radiographique et on réinjectait de l'air entre les plèvres pour maintenir le poumon bien rétracté et favoriser sa cicatrisation. La 2ème approche thérapeutique est la découverte avant la 2ème guerre mondiale des sulfamides et en particulier la streptomycine qui vont être les antibiotiques de la tuberculose et vont révolutionner l'approche de la tuberculose. [...]
[...] Cela permet de diminuer la prévalence de la maladie dans la communauté. Actuellement : Les médicaments utilisés pour la prise en charge de la tuberculose deviennent petit à petit résistants. On va avoir des bacilles qui ne vont plus répondre aux antibiotiques. Cette résistance pose un problème. L'épidémie de SIDA en diminuant l'immunité à favorisé la diffusion de la tuberculose dans certaines couches de la société. Actuellement on est craintif de la tuberculose et en particulier de celle qui vient des pays de l'Est où les structures carcérales, les zones où la promiscuité est très forte voient se développer des formes de tuberculoses très redoutables et qui sont très résistants à la majorité des traitements à notre disposition. [...]
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