Résumé d'un article intitulé "La tularémie : la maladie et son épidémiologie en France" de J. Vaissaire. Description de la maladie, symptomatologie, diagnostic, traitement...
[...] De plus le contexte épidémiologique est souvent évocateur. Les cas suspect doivent être confirmés par un laboratoire mais le diagnostic direct est presque impossible alors l'agent pathologique est mis en évidence rapidement et de manière spécifique par un diagnostic indirecte soit immunosérologie ou par ELISA, culture, ou bien PCR. Mais les recherches en laboratoires doivent être accompagnées de nombreuses précautions de manipulations car c'est un germe de classe 3 (utilisations de hotte aspirante). Traitement et prophylaxie : Quelques mots sur le traitement qui peut être un traitement post exposition ou symptomatique comportant les mêmes molécules appartenant généralement à la famille des fluoroquinolones ou cyclines pour une durée de 14jours. [...]
[...] Il est tout de même nécessaire de pratiquer plus fréquemment des examens sérologiques surtout face à des syndromes pseudogrippaux en milieu rural ou à des formes typhoïdes. Donc nous pouvons dire que la maladie est vraisemblablement sous estimée tant chez l'homme que les animaux. Il faut encourager une grande vigilance et les professionnels de santé se doivent de connaitre la maladie, d'y penser et de confirmer son existence par des analyses les plus précoces possibles et enfin de mettre en garde les personnes dans les zones à risque. [...]
[...] En France la moyenne d'âge des personnes atteintes de la tularémie est la cinquantaine, elle touche en général plus les hommes que les femmes. Le nombre de cas par an en France est faible mais pas négligeable car il est d'environ 20 cas humains. Les cas humains et animaux ne sont pas toujours juxtaposables. Maladie et facteurs de risques : C'est une maladie à déclaration obligatoire en santé humaine depuis 2002, reconnue comme maladie professionnelle indemnisable dans le cadre du régime agricole (MSA). [...]
[...] L'article relate d'une étude rétrospective de foyers animaux et des cas de contaminations humaines recensés depuis quelques années en France. Nous allons définir l'agent pathogène, les différentes espèces touchées, la géographie et les symptômes de la maladie. Agent pathogène : C'est une bactérie appelée Franciella tularensis qui est un coccobacille à gram aérobie strict, très résistant, immobile, intra et extra cellulaire et elle peut sporuler. Cette bactérie a connu plusieurs appellations : Pasteurella tularensis ou Brucella tularensis et il y a différente sous espèces : Franciella.tularensis biovar tularensis : C'est la plus pathogène, elle est retrouvée surtout en Amérique du Nord notamment aux EU. [...]
[...] Elle aboutie à des symptômes pseudo grippaux. Une pneumonie franche peut se déclarer uni ou bilatéralement avec adénopathie. Tularémie typhoïde : C'est la plus rare mais aussi la plus sévère. Elle est considérée comme une forme de bactériémie et elle présente des signes généraux combinés ou non à des signes de gastroentérite et des lésions ulcéreuses sur la muqueuse du tube digestif. Formes atypiques : Il y a des cas d'éruptions cutanées, de méningites, d'endocardite, péricardites. Et des insuffisances rénales aigues et hépatites peuvent survenir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture