Le diabète non insulinodépendant ou le diabète de type 2 également appelé diabète gras est une maladie chronique qui concerne environ 90% des diabétiques et qui est en pleine expansion. En effet, aujourd'hui 200 millions de personnes sont malades à travers le monde et certaines études estiment qu'elles seront 330 millions d'ici 2025, soit environ 6% de la population mondiale. Ainsi, ces données nous amènent à nous demander si un diabétique peut mener une vie normale malgré son handicap ? Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps ce qu'est le diabète et nous expliquerons les facteurs de cette maladie et les complications qu'elle peut provoquer. Puis, dans un second temps, nous nous intéresserons au traitement du diabète du type 2 et enfin nous verrons qu'il est possible de vivre tout à fait normalement avec cette maladie (...)
[...] Ainsi, partir du moment où le diabète est dépisté, le malade devra toujours faire attention à son alimentation, pratiquer une activité physique, prendre des médicaments et respecter une bonne hygiène de vie (arrêter le tabac, respecter ses heures de repas, de lever et de coucher ) pour éviter toutes complications possibles. Néanmoins, lorsque le traitement et les règles hygiéno-diététiques sont devenus une habitude pour le diabétique et qu'il a enfin accepté sa maladie, le diabète n'empêche en aucun cas de mener une vie tout à fait normale. [...]
[...] Le traitement du diabète non insulinodépendant Le diabète doit être pris en charge précocement afin d'en ralentir l'évolution et de limiter les complications. Avant toute chose, l'arrêt du tabac est impératif si la maladie est détectée car le diabétique décuple les risques de complications s'il continue à fumer. En effet, le tabac aggrave les risques liés à la maladie tels que des complications cardio- vasculaires, artérielles et rénales. A la première alerte, modifier son alimentation, augmenter l'exercice physique et perdre un peu de poids sont des règles hygiéno-diététiques qui doivent être respectées pour que tout rentre dans l'ordre. [...]
[...] Trois quarts des médecins spécialistes et un quart des médecins généralistes assurent en effet des consultations dédiées à l'éducation thérapeutique. Aujourd'hui, les médecins et infirmières souhaiteraient se former davantage à cette approche et disposer de supports d'information pour les patients, ainsi que d'outils d'aide à la consultation pour les patients et pour eux- mêmes, afin d'améliorer le dialogue avec le patient. Vivre normalement avec le diabète Aujourd'hui, bien traité, le diabète n'empêche pas de vivre une vie épanouie, même s'il impose évidemment quelques contraintes et quelques règles à respecter impérativement. [...]
[...] C'est pourquoi, les personnels de santé se trouvent investis d'une mission, celle d'enseigner des compétences dont le patient a besoin pour mener un projet thérapeutique. Ainsi, l'infirmière a un rôle déterminant aux côtés de ces patients le plus souvent démunis face à un diagnostic qu'ils ne veulent pas entendre. L'infirmière qui prend en charge le patient diabétique doit l'accompagner à travers les différentes phases d'acceptation de la maladie. De même, les médecins généralistes ou spécialistes du diabète ont un rôle à jouer en matière d'éducation qui s'inscrit majoritairement dans une relation de face à face, au cours d'entretiens individuels approfondis. [...]
[...] Causes et facteurs de risque Le diabète non insulinodépendant est une maladie très fréquente qui touche plus d'un million et demie de personnes en France, et ne cesse d'augmenter. Cela représente environ de l'ensemble des diabètes et concerne autant d'hommes que de femmes. Bien que le diabète se manifeste généralement vers l'âge de 40 ans (c'est pourquoi on l'appelle parfois diabète de l'adulte il atteint aujourd'hui des personnes de plus en plus jeunes, tels des enfants et des adolescents. Il n'existe pas qu'un facteur causal de la maladie mais plusieurs facteurs de risque. [...]
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