Définition :
C'est une affection dégénérative due à un déficit neuromédiateur, la dopamine, au niveau des noyaux gris centraux du cerveau.
La dopamine est indispensable pour le contrôle des mouvements du corps, et plus particulièrement ceux dits « automatiques ».
L'étiologie serait une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques.
Les causes en sont encore méconnues, mais le caractère héréditaire est peu évoqué.
C'est une maladie qui survient souvent vers l'âge de 60 ans et qui met beaucoup de temps à évoluer.
Mécanismes :
La plupart des patients atteints présentent ce qu'on appelle la triade parkinsonienne :
-Tremblements :
Ils surviennent au repos et s'atténuent lors des mouvements volontaires, mais peuvent aussi être amplifiés lors d'épisodes de stress ou d'émotions.
Les tremblements sont surtout localisés aux extrémités des membres supérieurs, et au visage (menton, lèvres, langue).
Au début de la maladie, les tremblements ne touchent qu'un côté du corps.
-Hypertonie musculaire :
Elle touche tous les groupes musculaires, cette hypertonie est dite spastique en « tuyau de plomb ». Elle va céder par à-coups successifs, c'est le phénomène de la « roue denrée ».
Elle contribue au ralentissement du mouvement et peut être douloureuse (...)
[...] C'est le symptôme le plus caractéristique de la maladie de Parkinson. -Autres symptômes : Fatigabilité, douleurs, dépression, constipation, troubles du sommeil, anosmie (déficit d'olfaction) sont des symptômes dits non-moteurs, qui peuvent affecter la vie quotidienne. Tous ces symptômes peuvent changer de jour en jour et même d'heure en heure, et varient d'un individu à l'autre. Diagnostic : La maladie de Parkinson, peut rester longtemps dans une phase de latence, c'est-à-dire qu'il peut se passer des mois, voire des années avant que les symptômes deviennent assez gênants pour en faire part à un médecin. [...]
[...] Il existe également une chirurgie qui permet d'atténuer certains symptômes de la maladie de Parkinson : La stimulation cérébrale profonde. Elle consiste à envoyer des petits courants électriques par des électrodes implantées dans le cerveau de façon permanente et ainsi, d'interrompre le signal causant ces symptômes. Elle n'est pas réalisable souvent car des critères médicaux sont exigés, et elle comporte des risques. Le rôle infirmier relatif à la prise en charge d'une personne atteinte de la maladie de Parkinson : L'accompagnement de la personne âgée atteinte de la maladie de Parkinson, est semblable à celui de la maladie d'Alzheimer. [...]
[...] En favorisant les techniques de relaxation, en l'accompagnant aux soins de kinésithérapie. -Que la personne âgée comprenne et soit comprise : En adoptant des attitudes empathiques, respectueuses, en veillant à ce que les informations soient comprises, en donnant un sens à ce que dit la personne. -Que la personne conserve une autonomie et une indépendance dans la réalisation des soins quotidiens : En évaluant les besoins de la personne, en tenant compte de ses habitudes de vie, en demandant son accord pour les soins, et en la stimulant (encouragements, valorisation). [...]
[...] C'est une maladie qui survient souvent vers l'âge de 60 ans et qui met beaucoup de temps à évoluer. Mécanismes : La plupart des patients atteints présentent ce qu'on appelle la triade parkinsonienne : -Tremblements : Ils surviennent au repos et s'atténuent lors des mouvements volontaires, mais peuvent aussi être amplifiés lors d'épisodes de stress ou d'émotions. Les tremblements sont surtout localisés aux extrémités des membres supérieurs, et au visage (menton, lèvres, langue). Au début de la maladie, les tremblements ne touchent qu'un côté du corps. [...]
[...] Traitement : Il n'existe actuellement aucun traitement pour guérir de cette maladie, ni même pour arrêter son évolution. Cependant, il existe des traitements qui permettent de lutter contre la plupart des symptômes : le plus utilisé reste le LEVODOPA, plus communément appelé L-Dopa. L'équipe pluridisciplinaire joue un rôle important dans le traitement de la maladie : -La rééducation par kinésithérapie et par l'ergothérapie est essentielle dans le traitement de la maladie, elles favorisent le maintien des mouvements ou leur adaptation et permettent de lutter contre la dépendance et la perte d'autonomie. [...]
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