Alzheimer, démence, hippocampe, aidants, lésions, physiopathologie, beta amyloïde, dépôts intracellulaires, protéines Tau, symptômes, épidémiologie, progression exponentielle, diagnostic, espérance de vie, stades de gravité, traitements, prise en charge, charge globale, CMRR centres de mémoire de ressources et de recherche, ARS Agences Régionales de Santé, traitements médicamenteux, traitements non médicamenteux, tableau clinique, cholestérol, réserves cognitives, rôle des aidants, benzodiazépines
La maladie d'Alzheimer est une maladie découverte relativement récemment par Alzheimer en 1906, et fait partie des démences.
Une démence correspond à des troubles évoluant depuis plus de six mois et aboutissant à une perte de l'autonomie dans la vie. L'évolution dure en moyenne une dizaine d'années, mais ce laps de temps varie d'une personne à l'autre.
Dans un premier temps, les patients présentent des troubles de la mémoire, car ce sont les neurones de la région de l'hippocampe qui sont atteints et détruits. Or, l'hippocampe est le siège de la mémoire. Puis les lésions vont s'étendre et se diffuser à d'autres zones du cerveau.
[...] La maladie d'Alzheimer I. Physiopathologie Maladie relativement récente découverte par Alzheimer en 1906 qui fait partie des démences. Une démence correspond à des troubles évoluant depuis plus de six mois et aboutissant à une perte de l'autonomie dans la vie L'évolution dure en moyenne une dizaine d'années, mais ce laps de temps varie d'une personne à l'autre. Dans un premier temps, les patients présentent des troubles de la mémoire, car ce sont les neurones de la région de l'hippocampe qui sont atteints et détruits or l'hippocampe est le siège de la mémoire. [...]
[...] Le cas particulier des benzodiazépines Plusieurs études ont évalué le lien potentiel entre la prise de benzodiazépines (BDZ) et la survenue d'une démence, notamment une maladie d'Alzheimer. Ainsi l'étude Inserm, « démence et consommation de BZD » de 2012 met en évidence un risque relatif de développer une démence de plus de 50% chez les consommateurs de BZD. De plus, la corrélation est d'autant plus forte que la durée et/ou posologie sont importantes, ce qui renforce la plausibilité d'un lien de causalité. [...]
[...] Par ailleurs, quinze séances annuelles d'orthophonie dont les prises en charge pour faciliter la communication des patients. Pour préserver au maximum l'autonomie, surtout au début de la maladie, des ateliers d'éducation thérapeutiques sont proposés aux patients et à leur entourage afin de mieux comprendre et appréhender la maladie pour reprendre un minimum de contrôle et faciliter l'observance thérapeutique. D. Tableau clinique - Troubles de la mémoire : symptôme constant, le plus spécifique - Trouble du langage (aphasie), - Difficulté à effectuer certains gestes, défaut de coordination (apraxie), - Perte de la reconnaissance des visages et des personnes, y compris des plus proches, - Difficultés d'adaptation et de réactivité aux modifications de l'environnement, - Troubles des fonctions exécutrices, - Dysorthographie, - Troubles de l'humeur : anxiété, dépression, irritabilité, agitation, insomnies. [...]
[...] Il est à noter que la France est le second pays européen à prescrire le plus de BZD et surtout pour des durées non conformes c'est-à-dire pour des durées beaucoup plus longues que celles préconisées. En effet, pour les insomnies, la durée maximale devrait être de 4 semaines et pour l'anxiété de 3 mois. Les prescriptions ont cependant commencé de diminuer depuis 2015. Enfin, précisons que le risque existe surtout quand la prescription de BZD concerne des patients de plus de 65 ans. Il parait donc primordial de poursuivre la recherche fondamentale clinique sur ce sujet pour apporter une réponse la plus fiable et argumentée possible. [...]
[...] Traitements médicamenteux Deux types de médicaments (les inhibiteurs de l'acétylcholinestérase et la mémantine) sont validés et sont utilisés dans de nombreux pays, mais leur efficacité reste très limitée. Certains traitements peuvent toutefois atténuer certains symptômes cognitifs. Par exemple, la donézépil (Aricept), la galantamine (Réminyl) ou encore la rivastigmine (Exelon). Les traitements actuels, inhibiteurs de l'acétylcholine, ont une efficacité très limitée, y compris dans le temps et ne permettent donc pas d'enrayer la progression et dont les effets secondaires peuvent être particulièrement invalidants (troubles digestifs, chutes et troubles neuropsychiatriques notamment). De ce fait, ces médicaments ne sont plus remboursés depuis le 1er aout 2018. C. [...]
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