Les traumatismes du pancréas - Mécanismes, diagnostic et complications

Résumé du document

Les traumatismes fermés du pancréas, quoiqu'assez peu fréquents, sont difficiles à diagnostiquer et à gérer.
C'est ce qui fait leur gravité particulière.

L'imagerie, sans nul doute, est une aide précieuse au diagnostic, mais la laparotomie reste l'action déterminante si la suspicion demeure.

L'acte opératoire, dans certains cas, est une épreuve pour toute l'équipe de soins, par sa lourdeur et sa spécificité.

Extraits

[...] Il faut y penser systématiquement et demander au radiologue de se polariser sur le site.Un radiologue averti en vaut deux. Sauf lésions vasculaires majeures,on dispose d'un peu de temps et si le pancréas paraît fracturé,avant d'aller au bloc,il faut demander une Wirsungographie Le diagnostic reste malgré tout difficile et l'évolution imprévisible. C'est la laparotomie qui fera le bilan des lésions anatomiques et qui optera pour telle ou telle action curative.En sachant qu'elle peut être lourde et que rien n'est jamais gagné en matière de pancréas. C'est une prise en charge en équipe,dans un centre adapté. [...]

[...] La CPE:cholangio-pancreatographie endoscopique+++=Wirsungographie Capitale et indispensable. Cependant,le diagnostic de traumatisme du pancréas reste difficile,même de nos jours En présence d'une suspicion,deux gestes essentiels: -la Wirsungographie -la laparotomie exploratrice Complications Opérés ou pas,les traumatismes du pancréas sont susceptibles de se compliquer et cela peut obérer gravement le pronostic. pancréatite aiguë:++ Elle peut survenir quel que soit le type de lésion. Le tableau est très sévère et dans sa varièté nécrotique,la mortalité avoisine les 100% Elle impose une réintervention précoce pour nécrosectomies,résections à la demande,voire laparostomie. [...]

[...] RESUME Les traumatismes fermés du pancréas,quoiqu'assez peu fréquents,sont difficiles à diagnostiquer et à gérer.C'est ce qui fait leur gravité particulière. L'imagerie,sans nul doute,est une aide précieuse au diagnostic,mais la laparotomie reste l'action déterminante si la suspicion demeure. L'acte opératoire,dans certains cas,est une épreuve pour toute l'équipe de soins,par sa lourdeur et sa spécificité. [...]

[...] Déjà,on peut noter une infiltration hématique à la racine du mésocôlon. Ouvrir largement le ligament gastro-colique et effondrer le petit épiploon. Le traitement varie selon le type de lésion. -drainage simple dans les contusions,une semaine en général,encore que si on a un doute sur un risque de fistule,il faut attendre une quinzaine de jours car elle n'est apparente qu'après une semaine,en règle. -suture de plaie duodénale ou pancréatique sous drain Wirsunguien -exérèses DPC ou spléno-pancréatectomie(la rate peut aussi être conservée) -montage d'anses en Y sur fractures duodénales ou moignons pancréatiques. [...]

[...] diabète: Il est loin d'être rare,notamment après exérèse corporéo-caudale.(médiane Considérations thérapeutiques Seule l'hémorragie interne évolutive impose,de nos jours,une laparotomie immédiate Dans tous les autres cas,il faut,avant d'opérer,stabiliser les fonctions vitales.Celà ne veut pas dire qu'il ne faut pas être réactif.Toute suspicion de traumatisme pancréatique,impose une intervention,encore que les stades I scanographiques soient d'indication discutable Il n'en demeure pas moins que, justement dans ces stades I,on reste dubitatif sur le réelle étendue des lésions et sûrement que la wirsungographie est indispensable. Mais elle n'est pas toujours possible. [...]