Cette mise au point concernant la prise en charge diagnostique et thérapeutique de ce cancer du rectum, fréquent et lourd, repose sur les données récentes, fruits de l'expérience acquise.
On y perçoit une volonté de mobilisation du corps médical pour relever le défi lancé, par la mise en commun des compétences spécialisées, médicales et chirurgicales.
Beaucoup de questions sont encore en suspens et sont étudiées.
Les points forts, c'est l'échographie endo-rectale, la chirurgie conservatrice du sphincter anal et la radiothérapie préopératoire. La chimiothérapie n'a pas dit son dernier mot, mais la cytotoxicité reste un problème.
La survie, globalement a été améliorée ces dernières années, ainsi que la morbidité. Il faut persévérer.
Fiche réalisée par un professeur en médecine.
Parfait pour vos révisions !
[...] Si métastases extirpables, hépatiques ou pulmonaires : Les indications sont les mêmes. 3-La radiothérapie préopératoire n'est pas une contre-indication à la chirurgie conservatrice. Le délai entre les deux est variable, non validé, mais 1mois est logique 4-La coeliochirurgie n'a pas été évaluée. Les traitements adjuvants La radiothérapie : Motivation : -la récidive concerne 1 patient opéré sur quatre et engendre une morbidité sévère, difficile à supporter. En préopératoire, le gain est significatif (réduction de moitié des récidives) Par contre en post-opératoire : gain très modéré en termes de durée de survie. [...]
[...] Pas d'influence admise de ce traitement sur la conservation sphinctérienne. Contre-indications : -antécédents d'irradiation pelvienne -grand âge -troubles psychiatriques II) La chimiothérapie Motivation : -réduire le risque élevé sur de reprise évolutive métastatique, principalement hépatique et pulmonaire donc d'augmenter la survie Modalités : -post-opératoire++ -locorégionale ou systémique -l'association chimio +radiothérapie : gains de survie mais morbidité conjuguée et pas de protocoles fermes (études) Produits : -efficacité reconnue de l'acide folinique et du lévamisole . -protocoles en cours d'étude. (MOF) En palliatif (cancers métastatiques) : -amélioration modérée de la survie (médiane 6 mois) -efficacité du 5FU-acide folinique en perfusion veineuse -protocole en ambulatoire -intra artérielle ? [...]
[...] -en pré-opératoire : La radio pulmonaire est faite à 90% et l'échographie abdominale à Le scanner est négligé 1 cas sur cinq Le dosage des marqueurs ACE et CA à On constate donc une économie de moyens, en général. les traitements : C'est l'hétérogénéité -la chirurgie : Seuls des patients échappent à une résection. -après 75 ans, on n'opère qu'un malade sur deux présentés -on opère un peu plus l'homme que la femme n'avaient pas de métastases -le sphincter est conservé dans la moitié des cas. -la radiothérapie : -associée à la chirurgie dans la moitié des cas, autant en pré qu'en post-opératoire. [...]
[...] 4-Pour la dissémination métastatique : On retient : -Ag ACE -radio thoracique de face et de profil -échographie abdominale : pour méta hépatiques de plus de 10mm Scanner si écho techniquement impossible -la coloscopie : pour dépister les tumeurs associés, soit cancer colique synchrone soit polypes Si sténose, la palpation du côlon en per-op suffit (pas de LB) Après ce bilan, schémas à l'appui, on a une idée valable de l'extension On utilise alors la classification TNM 2°Le type de résection rectale : CHIRURGIE La conservation sphinctérienne est devenue la préoccupation princeps des opérateurs Un dogme : si le traitement du cancer du rectum est devenu multidisciplinaire avec : -un oncologue médical -un oncologue radiothérapeute -un gastro-entérologue -un chirurgien avec l'accord du médecin traitant, Le choix de l'intervention repose uniquement sur le chirurgien. -il informe le patient sur la possibilité de ne pas pouvoir conserver le sphincter+++ Actuellement on peut le conserver dans la majorité des cas. -mais il l'informe que la décision ne pourra se faire qu'au cours de l'intervention. Critères de choix : Le siège : -cancer haut situé = résection conservatrice -cancer bas situé'1/3 inférieur = amputation abdomino-périnéale. En pratique on fait le maximum pour conserver le sphincter. Règles : -marge rectale distale de 2 cm. [...]
[...] On y perçoit une volonté de mobilisation du corps médical pour relever le défi lancé, par ma la mise en commun des compétences spécialisées, médicales et chirurgicales. Beaucoup de questions sont encore en suspens et sont étudiées. Les points forts, c'est l'échographie endo-rectale, la chirurgie conservatrice du sphincter anal et la radiothérapie préopératoire. La chimiothérapie n'a pas dit son dernier mot, mais la cytotoxicité reste un problème. La survie, globalement a été améliorée ces dernières années, ainsi que la morbidité. Il faut persévérer. [...]
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