En effet, certaines femmes n'éprouvent aucun plaisir au cours des rapports sexuels. Au contraire, elles supportent l'acte avec résignation, le considérant comme un devoir conjugal, une sorte de dette qu'elles doivent à leur mari en échange de leur "pension alimentaire". Combien de jeunes filles arrivent au mariage, la tête pleine de notions et d'expériences confuses (...)
[...] Elle se dispute sans cesse avec son époux, le critique au lieu de le stimuler avec tact, lui fait remarquer tous ses défauts et le compare continuellement à ses collègues (à son désavantage bien sûr), lui rappelle impitoyablement tous les sacrifices qu'elle fait pour lui, pour la maison, pour la famille et s'en veut de s'être mariée. Cette hostilité se transforme parfois en masochisme et la femme malheureuse se résigne. Elle pleure. Elle se donne à son mari comme si elle était chaque fois immolée sur l'autel du mariage. La frigidité trouve une issue dans les larmes et les lamentations. [...]
[...] Il ne faut pas se sentir couvert de honte parce qu'impuissant ou frigide; il faut, en revanche s'efforcer d'y remédier. Si le mal n'affectait que l'individu névrosé, l'obligation de guérir serait toute relative mais dans la mesure où une personne névrosée par une insatisfaction sexuelle, a une influence très négative sur ceux qui vivent auprès d'elle, semant une atmosphère d'incompréhension et de nervosité qui ronge les autres, elle doit y porter remède. Quel que soit son âge, dès qu'une femme s'aperçoit qu'elle ne fait que remplir son devoir conjugal, comme s'il s'agissait réellement d'une obligation, elle devrait réfléchir sur les origines de son indifférence. [...]
[...] La frigidité peut avoir des causes physiques et des causes psychologiques. Parmi les premières, citons l'immaturité des organes sexuels structurés de façon relativement infantile et les traumatismes qui suivent l'accouchement. Parmi les secondes, bien plus nombreuses, notons: la crainte d'être enceinte; l'ignorance sexuelle; le traumatisme de la première expérience; des inhibitions dues à des attitudes religieuses ou familiales; un faux sentiment de pudeur; la peur d'être épiés dans une chambre contiguë; la crainte de ne pas plaire à son mari (typique est le cas de jeunes filles inhibées parce que convaincues d'être laides ou d'avoir des seins trop petits ou les jambes tordues); l'amour d'un autre homme; des relations difficiles avec les parents (surtout avec le père, complexe d'Electre); la peur des hommes; la fatigue physique; des répressions homosexuelles latentes; le complexe de culpabilité qui implique le besoin de souffrir et qui désavoue le plaisir des sens comme de l'esprit. [...]
[...] avait mis au jour le doute qu'ont de nombreuses femmes quant à l'authenticité du plaisir sexuel. Et si nous en croyons les statistiques, ces doutes semblent fondés. II) Description En effet, certaines femmes n'éprouvent aucun plaisir au cours des rapports sexuels. Au contraire, elles supportent l'acte avec résignation, le considérant comme un devoir conjugal, une sorte de dette qu'elles doivent à leur mari en échange de leur "pension alimentaire". Combien de jeunes filles arrivent au mariage, la tête pleine de notions et d'expériences confuses. [...]
[...] Mais il en est ainsi. Les plus belles femmes sont parfois si éprises d'elles-mêmes qu'elles se considèrent dignes d'une admiration béate, mais à distance. Ce sont des femmes "anges" qui peuvent inspirer les poètes peut-être, mais certes pas un homme en chair et en os. Parmi les causes citées précédemment, insistons sur le traumatisme de la nuit de noces. De nombreuses femmes, tout à fait normales sur le plan sexuel, deviennent frigides à la suite d'une initiation douloureuse ou désagréable qui leur inspire une forte hostilité vis-à-vis de leur compagnon. [...]
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