Introduction à la médecine légale, officier de police judiciaire, médecin légiste, réquisition, instituts médicaux légaux, unités médicales judiciaires, autopsie, dossier criminel, anoxie cérébrale, hypostase, lividités cadavériques, décroissance thermique, putréfaction
C'est l'officier de police judiciaire qui va appeler le médecin légiste et fixer la mission. Le médecin légiste ne répond qu'à la réquisition et rien qu'à la réquisition. La rédaction de la réquisition est un point important, d'autant qu'on ne reprochera pas au médecin légiste de ne pas répondre à une question proposée. Sur dix ans d'études en médecine, il n'y a que 12h de médecine légale. Ce médecin ne va pas savoir ce qu'il faut regarder, et cela engage mal les procédures. La médecine légale était une formation complémentaire, elle n'existe qu'en reconnaissance ordinale depuis novembre 2016.
[...] Par l'action de la gravité, le sang va descendre sur la partie la plus déclive du corps. Ce sang qui occupait tout le corps va se concentrer sur la partie la plus basse du corps. Le sang va par sa pression faire dilater les capillaires : réseaux qui font lien entre les artères/veines. Ces capillaires sur la masse déclive vont se dilater et vont venir sous la peau et le sang va sortir des capillaires et va créer ces liquidités. [...]
[...] Or, le retour que l'OPJ va faire au magistrat compétent sur l'affaire d'une mort suspecte va être déterminant, et en même temps dramatique sur les conséquences d'un procès, s'il est mal retranscrit. Effectivement, la dialectique utilisée par le médecin légiste est parfois mal comprise par l'OPJ et le magistrat, ce qui va créer des incohérences sur le dossier criminel. IV. L'approche médico-légale de la mort Le médecin légiste va dire si la mort est causée de l'intervention d'un tiers. S'il y a un doute, une décision conjointe est prise avec le magistrat du parquet pour qu'une autopsie soit réalisée. C'est une simple constatation médico-légale. [...]
[...] L'intérêt de s'intéresser aux lividités et à la rigidité cadavérique permet de dater la mort. C. Décroissance thermique (refroidissement) La température corporelle est le point le plus important. La température moyenne normale du corps est de 37 degrés, ce qui fait changer la température c'est la maladie (fièvre). Le deuxième point important : c'est la température extérieure. Sur ce corps, on va prendre la température centrale du corps. À partir de 32°, il y a la sensation désagréable d'un corps froid. [...]
[...] Autres situations : les ecchymoses avant la mort qui ne sont pas des lividités. À partir d'un certain temps, elles seront fixées. Situation particulière lividités marquées : intoxication au monoxyde de carbone (enfermement de la voiture dans le garage, dysfonctionnement de chaudière, poil) Lividité rouge saillante, cerise très apparaissances. B. Rigidité cadavérique Les muscles se rigidifient (se figent). Les fibres musculaires coulissent entre elles. Pour coulisser, elles ont besoin d'ATP (énergie qu'on les muscle). Or, c'est le déficit en ATP qui rigidifie les muscles. [...]
[...] La question de la mort n'est pas évidente. La conscience, la respiration et les battements du cœur sont liés. La mort est l'arrêt de l'oxygénation des cellules : plus d'oxygène qui arrive au cerveau. Le malaise permet de mettre en place un mécanisme de défense. C'est le point fondamental, chaque cellule a besoin d'oxygène pour travailler. Cette sensibilité à l'oxygène n'est pas la même en fonction des organes et des cellules. Par exemple, une anoxie cérébrale pendant 3 à 4 minutes va laisser de graves séquelles. [...]
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