Freud, complexe d'Oedipe, transfert, méthode cathartique, trouble psychique, neurologie, Hanz, Anna O, Breuer, Charcot, hôpital Salpêtrière, psychiatrie, hystérie, hypnose
Avant de parler de l'œuvre freudienne, il convient de revenir sur ses débuts. Tout commence en 1880 lors de sa rencontre avec Charcot, grand clinicien du XIXe siècle, qui s'intéresse à l'hystérie. Psychiatre à la Salpêtrière à Paris, il va montrer que l'hystérie est un trouble psychique et non neurologique.
[...] C'est le premier dispositif de supervision. Freud dira à Hanz « bien avant que tu naisses je savais déjà qu'un jour un petit garçon naîtrait, et qui aimerait tellement sa maman qu'il serait amené à avoir peur de son papa ». À ce moment-là, Freud a interprété la dynamique œdipienne dans laquelle le petit garçon était coincé. Ce petit garçon aime tellement sa mère qu'il en craint le châtiment de castration. Ce symptôme va s'exprimer à travers la morsure du cheval qui inconsciemment est comme la castration. [...]
[...] Inspiré des Grecs, cette méthode visait deux affects ; la crainte et la pitié. L'idée de Freud et Breuer est de permettre par une certaine action la purgation des affects. Selon eux, notre traumatisme fonctionnerait en deux temps, il y aurait une première expérience traumatique à laquelle nous ne pourrions donner un sens. Cette expérience resterait flottante, non interprétée puis une deuxième expérience (qui n'est pas forcément traumatique) viendrait tout à coup donner un sens et réveiller la dimension traumatique de la première expérience. [...]
[...] Introduction à Freud - Complexe d'Œdipe, transfert et méthode cathartique Avant de parler de l'œuvre freudienne, il convient de revenir sur ses débuts. Tout commence en 1880 lors de sa rencontre avec Charcot, grand clinicien du XIXe siècle, qui s'intéresse à l'hystérie. Psychiatre à la Salpêtrière à Paris, il va montrer que l'hystérie est un trouble psychique et non neurologique. Lors de son stage, Freud est impressionné par le travail de Charcot. En effet ce dernier se sert de l'hypnose pour montrer les effets de la conversion hystérique (c'est par exemple la paralysie d'un membre, une cécité qui ne suit pas le trajet des neurones). [...]
[...] Dans les années 20, Freud va associer les trois instances de la première topique à une seconde topique. Il va distinguer éclaircir ces trois instances, qui deviendront : - Le ça, réservoir pulsionnel. - Le moi, qui se constitue avec le contact du ça avec l'extérieur et la réalité. - Le surmoi, qui se constitue par l'intériorisation des règles reçue de l'environnement (ce sont toutes les règles, interdits que l'éducation va transmettre à l'enfant). I. Le complexe d'Œdipe Ce qui va amener Freud à penser que le surmoi est l'héritier du complexe d'Œdipe c'est le cas du petit Hanz. [...]
[...] Ainsi le rêve ou le symptôme serait une formation de compromis entre un désir inconscient qui tente d'accéder à la conscience et quelque chose qui tentera d'interdire cette expression de la motion pulsionnelle. Dans un premier temps Freud va parler de censure puis ensuite de Surmoi. La censure apparaît au moment du passage de l'inconscient au conscient. C'est le moment où la motion pulsionnelle risquerait de devenir consciente que la censure vient pour essayer de refouler cette motion. Cette notion est extrêmement importante dans ce que Freud va appeler le travail du rêve. Lors de la première topique Freud, distingue trois instances « inconscient, conscient, préconscient ». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture