Certains livres médicaux parlaient déjà de la fibromyalgie au dix-neuvième siècle. Elle était décrite par de nombreux symptômes tels que la fatigue, une diminution du tonus nerveux, une baisse de l'état général et était appelée à cette époque «neurasthénie».
Lors des examens cliniques, lorsque que le praticien palpait certaines zones du corps, les patients se plaignaient de sensibilités exagérées.
Au début du vingtième siècle, apparaît en Angleterre le terme de «fibrosite» couramment employé pour désigner diverses douleurs cervicales, de lumbagos, souvent accompagnés de modifications inflammatoires des tissus sous-cutanés.
Ce terme est également utilisé durant la seconde guerre mondiale pour désigner les douleurs généralisées.
En 1947, contrairement à ce que l'on pensait auparavant, l'inflammation n'est pas révélée dans la fibromyalgie. Le concept de rhumatisme psychogène est présenté comme l'origine de la fibromyalgie.
En 1950, une croissance de manifestations psychologiques telles que l'anxiété et la dépression font que la fibrosite continue d'être diagnostiquée comme une forme de rhumatisme psychosomatique (...)
[...] Des associations existent afin d'aider les patients à gérer les problèmes engendrés par cette maladie, fort invalidante. Elles offrent également l'occasion de rencontrer d'autres personnes pour pouvoir parler de cette maladie. Le meilleur traitement actuel est de combiner plusieurs facteurs : les médicaments : les antalgiques, les anti- inflammatoires, les anti-dépresseurs, les anxiolytiques, les myorelaxants, les co-analgésiques tels que les bêtabloquants, les anti-épileptiques, les anti- spastiques la réactivation physique la psychothérapie Certaines personnes atteintes de fibromyalgie utilisent pour se soigner des médecines alternatives, telles que : l'homéopathie : pratique de médecine alternative qui consiste à traiter les sujets en leur administrant des doses infimes et dynamisées de substances susceptibles de produire des symptômes semblables à ceux qu'ils présentent. [...]
[...] Leur diamètre est relativement stable : de 1 à 2 µm sur toute la longueur de la fibre musculaire. Elles sont formées d'une succession périodique de bandes sombres et de bandes claires (aspect strié). La myofibrille est formée d'une succession de sarcomères identiques. Les myofilaments Ils sont constitués de protéines contractiles La myosine (filaments épais) qui est une grosse molécule. Elle est constituée de deux parties : la queue de myosine, assemblage des molécules de myosine en filaments épais et la tête de myosine qui a un rôle fondamental dans la contraction. L'actine (filaments fins). [...]
[...] Les personnes de race noire sont moins prédisposées à la fibromyalgie. La fibromyalgie n'est pas une maladie qui apparaît brutalement. Elle s'installe doucement, en se dissimulant dans les tissus musculaires, pour surgir à la suite d'un effort prolongé. Elle peut apparaître sous forme isolée ou accompagner une autre maladie. Elle peut également survenir à la suite d'une infection (infection parasitaire, infection par un virus ) Anomalies biochimiques et physiologiques A l'heure actuelle, des échantillons de sang ainsi que des biopsies de tissus des patients fibromyalgiques ne montrent aucune anomalie spécifique. [...]
[...] Elle aide le patient dans toutes les démarches administratives, car le patient fibromyalgique à quelquefois des problèmes de gestion que ce soit au niveau du travail, de la mutuelle, Ces démarches sont quelquefois épuisantes pour le patient, autant physiquement qu'émotionnellement. L'aide de l'assistante sociale est dès lors primordiale Rôle de l'infirmière par rapport à la douleur Chaque personne doit pouvoir évaluer la douleur, que ce soit le patient ou l'équipe pluridisciplinaire. Pour cela, un climat de confiance doit s'installer dès l'entrée afin de pouvoir observer, écouter et dialoguer. [...]
[...] Rôle de l'infirmier dans la prise en charge d'un patient fibromyalgique : bien la comprendre pour mieux la soigner PATHOLOGIE 1. Un petit moment d'histoire Certains livres médicaux parlaient déjà de la fibromyalgie au dix- neuvième siècle. Elle était décrite par de nombreux symptômes tels que la fatigue, une diminution du tonus nerveux, une baisse de l'état général et était appelée à cette époque «neurasthénie». Lors des examens cliniques, lorsque que le praticien palpait certaines zones du corps, les patients se plaignaient de sensibilités exagérées. [...]
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