Le diabète se définit par une hyperglycémie chronique résultant de nombreux facteurs externes (climatiques, génétiques, immunologiques, géographiques, nutritionnels...)
La glycémie normale, à jeun, mesurée par la technique du glucose, se situe de 0,7 à 1,10 g/L.
Le diagnostic est positif, quand, à deux reprises, à jeun, G est supérieure ou égale à 1,26g/L et quand, quel que soit le moment dans la journée, G est supérieure ou égale à 2g.
Entre 1,10 et 1,26 g/L, on peut confirmer le diagnostic par un test HPO (Hyperglycémie provoquée par voie Orale) supérieur à 2g. Entre 1,4 et 2g, on parlera de patient "intolérant" aux GLUCOSE , état pré diabétique [...]
[...] Il faut donc apprendre à traiter son diabète. Pour cela quelques jours d'apprentissage à l'hôpital suffisent, avant de reprendre sa vie habituelle. Les signes du diabète sucré : Normalement : Notre organisme a besoin d'énergie pour vivre. Cette énergie vient en partie du glucose qui est un sucre circulant dans le sang pour être distribué à tout notre corps. La quantité de glucose dans le sang peut être mesurée : c'est la glycémie (taux de glucose dans le sang. Ce taux est normalement compris entre 0,6 g/L et 1 g/L soit 4 à 7 mmL/L). [...]
[...] Il s'agit d'une complication de l'hyperglycémie du diabétique. Physiopathologie: Lors d'une carence insulinique absolue ou relative, on note une diminution ou une absence de pénétration intracellulaire du glucose. Cette absence provoque une stimulation de la production de glucose par les différents centres régulateurs (glucagon, GH, Cortisol, Catécholamines). Une hyperglycémie se crée alors, mais est inefficace, dû à la carence insulinique. Les cellules utilisent alors, par défaut, un autre "carburant" cellulaire, c'est la réserve graisseuse de l'organisme. Lors de sa combustion cellulaire, le déchet du glucose est le CO2, facilement extrait de l'organisme par les mécanismes respiratoires. [...]
[...] On parle de résistance à l'insuline ou d'insensibilité à l'insuline. Ainsi, malgré une sécrétion d'insuline importante, il existe une augmentation du taux du sucre dans le sang (hyperglycémie). Ce type de diabète est le plus fréquent et concerne 85% des diabétiques en France (soit un à deux millions). Il survient le plus souvent chez un sujet obèse ou ayant été obèse, et est découvert après l'âge de 40 ans lors d'une mesure de glycémie faite un peu par hasard ou devant une complication chronique du diabète. [...]
[...] Quand la glycémie est trop basse, on peut présenter un ou plusieurs des signes suivants : faim, pâleur, tremblements, sueurs, vertiges, vision trouble, fatigue, troubles de la parole ou du comportement. On désigne ces signes d'hypoglycémie sous le terme malaise hypoglycémique”. Ces malaises sont difficiles à éviter. Il est cependant possible d'en limiter la fréquence et de prévenir les malaises sévères. Quand la glycémie est beaucoup trop haute, on peut avoir : un besoin fréquent d'uriner (avec des levers nocturnes), soif, perte de poids, fatigue. Les signes d'hyperglycémie sont ressentis à des niveaux glycémiques très élevés. [...]
[...] Chasse l'air du sommet de la seringue. Ajuster la dose d'insuline d'action rapide avec précision. Tenir la seringue par l'extrémité pour éviter tout mélange des insulines dans le flacon. Retourner le flacon d'insuline d'action prolongée et piquer l'aiguille dans le bouchon. Tirer doucement sur le piston, sans faire de bulles, pour prélever la dose voulue d'insuline d'action prolongée. S'arrêter directement et exactement à la valeur de la dose totale calculée, sans réinjecter d'insuline dans le flacon. Retirer l'aiguille du flacon et remettre le capuchon sur l'aiguille - Où faire l'injection d'insuline ? [...]
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