Les infections nosocomiales ont de lourdes conséquences pour le patient comme pour la société. Elles sont dues à une insuffisance de qualité des soins et à une résistance de certaines souches bactériennes. 5 à 10% des malades hospitalisés sont touchés par une infection nosocomiale, entraînant environ 10 000 décès par an (...)
[...] -Les immunodéprimés chez les personnes atteintes du SIDA. Sont aussi considérés comme agents infectieux les parasites, les levures (Candida albicans) et les champignons. III) Modes de transmissions Auto-infection : La transmission peut se faire par voie endogène, le malade s'infecte avec ses propres germes (flore commensale intestinale par exemple). Ce mécanisme est favorisé par différents facteurs, la dissémination des germes du patient dans son environnement (patient alité par exemple), par l'utilisation de traitement pouvant altérer l'immunocompétence, par l'administration de traitements sélectionnant certaines bactéries (antibiotique à large spectre.) Les patients immunodéprimés sont les personnes les plus à risque. [...]
[...] L'infection est dite croisée. Xéno-infection : Dans ce cas les agents pathogènes sont transmis par des personnes venant de l'extérieur (visiteurs, personnels) et présentant eux mêmes une pathologie infectieuse, déclarée ou en cours d'incubation. Pour cette raison, le personnel de santé est encouragé à se faire vacciner contre la grippe. Exo infection : Ce mode de transmission est du à un dysfonctionnement du matériel destiné à la protection des patients ou à une erreur commise dans l'exécution des procédures de traitement du matériel médico-chirurgical. [...]
[...] LES INFECTIONS NOSOCOMIALES Les infections nosocomiales ont de lourdes conséquences pour le patient comme pour la société. Elles sont dues à une insuffisance de qualité des soins et à une résistance de certaines souches bactériennes à 10% des malades hospitalisés sont touchés par une infection nosocomiale, entrainant environ décès par an. Nous verrons l'origine, les causes et les conséquences de ces infections. Ensuite nous verrons les moyens mis en place pour lutter contre ces infections. Définition du Ministère de la Santé Les infections nosocomiales sont les infections qui sont contractées dans un établissement de soins. [...]
[...] Les mécanismes de résistances bactériennes -Résistance par production d'enzymes : La bactérie synthétise des enzymes qui peuvent dégrader des antibiotiques. Ex : Béta lactamase. -Défaut des cibles : Les bactéries modifient la configuration de protéines ou d'organistes pour éliminer l'affinité avec l'antibiotique. Ex : Les bactéries synthétisent des protéines qui cachent ses ribosomes. Les tétracycles, antibiotiques qui agissent sur la synthèse des protéines, deviennent inefficaces. Les PLP peuvent être modifier, les B lactamines ne peuvent plus se fixer. -Défaut d'entrée d'accumulation d'antibiotiques dans la bactérie. [...]
[...] -Effet éponge : La bactérie devient résistante en produisant une quantité importante de la substance cible de l'antibiotique. Remarque : Il existe deux origines de résistance aux antibiotiques : naturelle ou acquise. -Origine naturelle : la souche sauvage est naturellement résistante à l'antibiotique. Ex : Les mycoplasmes sont résistantes aux béta lactamine car elles ne possèdent pas de paroi. -Origine acquise : la forme sauvage est sensible à l'antibiotique, mais au cours du temps, des souches résistantes sont apparues, soit par acquisition des gènes (conjugaison, transduction, transformation) soit par mutation. VI) Lutte contre les infections nosocomiales. [...]
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