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Syndromes grippaux, qu'est ce que cela vous évoque ? Fièvre, fatigue... donc on parle de symptômes. En termes d'étiologie ? De cause ? C'est dû à un virus, c'est d'actualité !
Quelqu'un qui aura un syndrome grippal : comment différencier COVID et grippe ?
Techniquement, on ne peut pas ! On trie surtout avec l'agueusie et l'anosmie mais c'est véritablement l'enjeu des services de santé dans les mois qui viennent. Sur le plan clinique, on n'a rien pour faire la différence entre grippe et COVID.
[...] en pleine épidémie hivernale de grippe. Elle vous explique qu'elle sort tout juste des urgences et qu'on vient de lui diagnostiquer une grippe . « Ça a commencé par une apparition brutale d'une fièvre à 39°C, avec un grand malaise général, un mal de crâne épouvantable et des douleurs dans tous mes muscles . Comme quand on court un 100 mètres . enfin j'imagine . Et il m'a parlé de conjonctivite à l'examen, d'une rhinorrhée . Je comptais sur vous pour m'expliquer tout ça . [...]
[...] Sensibilité = 70% Indication : patient présentant des symptômes évocateurs de COVID19 et sujet contact à risque dans le cas du contact tracing. Sérologie : témoin d'un contact avec le virus. Détection des AC prouvant la réaction de l'individu face au virus. C'est un prélèvement sanguin. Ne veut rien dire sur le côté mémoire immunitaire. A priori il faudrait avoir fait une forme grave du COVID pour avoir une mémoire immunitaire longue, durable. C'est tout à ce jour. Technique de vaccination différente donc : on sort de nouvelles méthodes pour créer une immunité durable. [...]
[...] Incubation courte : 48H en moyenne. Physiopathologie Fixation du virus sur un récepteur spécifique à la surface des cellules des voies respiratoires puis pénétration intracellulaire et réplication virale suivie d'une destruction cellulaire. Le virus se multiplie dans les cellules ciliées et à mucus de l'épithélium des voies respiratoires. Réaction inflammatoire sous-muqueuse se développe avec œdème interstitiel, afflux de cellules macrophagiques, desquamation hémorragique des cellules alvéolaires. Virémie, c'est-à-dire le fait de retrouver le virus dans le sang, est inconstante et transitoire = peu fréquente, mais très rapide. [...]
[...] L'hôte intermédiaire serait le pangolin, mais on parle toujours au conditionnel, car oui on a retrouvé certaines traces chez cet animal, mais ce n'est pas pour cela que c'est forcément l'animal qui a touché l'homme. L'homme attrape le virus quand il mange de la viande infectée (plutôt le cas du pangolin) ou au contact de sécrétions de l'animal (dromadaire). Ensuite, transmission d'homme à homme par voie aérienne, gouttelettes respiratoires, sécrétions ou objet contaminé. Ce mode de transmission est visible en aérosol. Transmission du SARS-CoV 2 Par les fines gouttelettes respiratoires. Ce qui est connu et prouvé : les gouttelettes (d'où l'importance du masque chirurgical qui suffit à protéger de ces gouttelettes. [...]
[...] Prélèvement dans les muqueuses nasales à l'horizontale. Prélèvement nasopharyngé, car jusque dans le nasopharynx. Taille enfoncée de 6/7 cm pour aller toucher le rhinopharynx. Si on s'arrête avant ça ne suffit pas, car les cellules sont moins infectées avant. Test dans une seule narine toujours. Pas encore de prélèvement salivaire, car c'est encore de l'ordre de la recherche. Cela arrivera sans doute, mais pas assez rentable aujourd'hui. Ce graphique montre que les anticorps (vert et violet) arrivent après une semaine de symptômes. [...]
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