Santé - médico-social, Implantologie post-extractionnelle, secteur antérieur, grille de Fürhauser, cicatrisation, chirurgies muco-gingivales, alvéole, lésion endoparodontale, infection
Le plus difficile est d'anticiper la cicatrisation, car à chaque situation, on observe une modification de la topographie des tissus mous, qui sont pourtant une part majeure de l'évaluation par la grille de Fürhauser. On sera donc obligés de passer par des chirurgies muco-gingivales, et par plusieurs phases de couronnes provisoires avant d'avoir un résultat satisfaisant au moment de la mise en place de la couronne d'usage. Face à ce constat, on essaie d'éviter les temps longs de cicatrisation, sinon on perdrait l'architecture de l'alvéole. On s'est donc posé la question de pouvoir enlever la dent et mettre l'implant dans la même séance.
[...] L'implantologie post-extractionnelle du secteur antérieur I. Introduction L'implantologie est toujours post-extractionnelle, sauf dans les cas d'agénésies. La situation est rarement favorable dans le secteur antérieur (moins de 10% des cas). A. Rappel des objectifs esthétiques (Grille de Fürhauser) - Gencive kératinisée attachée - Alignement des collets - Convexité alvéolaire - Papilles B. Rappel du protocole traditionnel de Brånemark 1. On part normalement d'un site cicatrisé, avec ou sans reconstruction préalable On poursuit avec la mise en place de l'implant avec couronne provisoire Enfin, on met en place la couronne d'usage. [...]
[...] On comble le hiatus mésial, on gère les tissus mous si besoin, et on se retrouve dans une situation favorable. III. Conclusion 5 questions face aux différences fondamentales entre les deux grands protocoles que sont la technique traditionnelle de Brånemark (respect des temps de cicatrisation et implantation différée), et l'implantologie post- extractionnelle : A. Quel est le meilleur moment pour poser un implant après l'extraction ? Le jour de l'extraction ? À + 8 jours ? À + 3 semaines ? [...]
[...] On laissera l'alvéole cicatriser avant de passer à l'implantologie (protocole traditionnel de Brånemark). C. Quel protocole d'extraction ? On n'extrait pas une dent de la même façon en Chirurgie orale et en Implantologie. Plusieurs protocoles d'extraction sont proposés : - On peut essayer de fractionner la dent avant de sortir les fragments un par un (plutôt abandonné aujourd'hui à cause du risque de perturber l'os à l'apex par manque de visibilité). - Avec la piézochirurgie, on réalise une ostéotomie périradiculaire (sauf sur la partie vestibulaire, vu que la corticale est fine), pour séparer le tissu cémentaire du tissu osseux (en cas d'ankylose notamment). [...]
[...] L'implantologie post-extractionnelle est là pour répondre à cette problématique de raccourcissement des temps thérapeutiques. Un deuxième problème, lié à la cicatrisation, est la perte du profil d'émergence de la couronne à cause de la cicatrisation. On s'est donc dit qu'on allait extraire la dent, mettre en place l'implant, la suprastructure, et une couronne provisoire qui s'intégrerait dans le profil des tissus mous. Comme ça on est sûr qu'on est sur le bon profil et qu'on va le conserver. Il est important de mettre cette couronne provisoire en sous-occlusion statique et dynamique (mise en esthétique immédiate), pour favoriser l'ostéointégration. [...]
[...] On doit tout faire pour arriver à cette intégration secondaire le plus vite possible. B. Quel type de lésion a entrainée l'avulsion de la dent ? On retrouve principalement trois étiologies dans le secteur antérieur : - Traumatisme : Absence de foyer infectieux, patients souvent jeunes, donc des situations souvent favorables. - Résorption interne : Souvent suite à un ancien traumatisme. Plusieurs problèmes se posent, à commencer par l'avulsion, qui est souvent difficile à faire sans perturber le tissu osseux. [...]
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