La transplantation est lorsqu'on s'intéresse à un organe. Cela implique le rétablissement de la continuité vasculaire entre le donneur et le receveur.
Par exemple, on peut faire une transplantation rénale ou cardiaque (...)
[...] On la met en présence d'une population: par exemple la population DR3 DR7 rencontre la population DR4 DR4, il y a donc une différence entre ces 2 populations et donc en conséquence il y a un phénomène de prolifération. Si population DR4 DR4 en présence d'une population DR4 DR7, comme il y a le même DR, il n'y a pas de prolifération (pas de reconnaissance) VI / 4. A ) c. Cross match lymphocytaire Extrêmement important pour rechercher les alloanticorps anti HLA. On met en présence le lymphocyte du donneur avec le sérum du receveur pour les alloanticorps anti HLA chez le receveur. [...]
[...] Rejet aigu allogénique Il a lieu plusieurs semaines voire plusieurs mois après la transplantation. Les éléments impliqués dans la dégradation du tissu, de l'organe transplanté doivent être produits (donc il faut un peu de temps). Il faut un contact pour que les effecteurs se mettent en place et une fois en place, ils pourront attaquer la cible. C'est essentiellement un mécanisme de présentation par voie directe qui est impliqué dans ce rejet aigu. On retrouve les mêmes antigènes impliqués: Ag ABO, Ag HLA on s'intéresse à un tissu: par exemple les îlots de Langerhans, ça aboutit à la production de CTL qui reconnaissent des antigènes différents sur le tissu transplanté ce qui est responsable du rejet aigu cellulaire. [...]
[...] A ) Typage HLA Pour connaître les antigènes HLA dans le cadre de la transplantation, c'est essentiellement du phénotypage qui est réalisé: VI / 4. a. Test de microlymphocytotoxicité (phénotypage) Pour trouver l'antigène HLA présent sur les cellules, que fait-on? On récupère le sang du patient, notamment les cellules nuclées principalement les lymphocytes et on va répartir quelques lymphocytes du patient dans les puits de la microplaque. L'objectif est de connaître l'antigène HLA présent sur la membrane de ces lymphocytes. [...]
[...] Sélection du receveur : On a un compromis entre : les paramètres immunologiques le délai de conservation de l'organe (il existe des solutés de conservation pour assurer la qualité du greffon) et le degré d'urgence de la transplantation ou greffe. Exemple : pour le rein, on a toujours recours à l'hémodialyse si la transplantation est retardée mais pour un domaine d'urgence dans le cas d'une transplantation cardiaque, celle-ci doit être faite la plus rapidement possible. On a donc toute une stratégie ménée à la fois pour le donneur et pour le receveur. VI / Réaction immunologique du receveur en cas de non compatibilité Donneur/Receveur. La réaction immunologique va se traduire par l'immunisation du receveur. [...]
[...] IMMUNOLOGIE : Greffes et Transplantations I / Définitions Au préalable, il faut bien comprendre que greffe et transplantation sont deux termes différents. I / 1. Greffe La greffe est lorsque l'on s'intéresse à un tissu, comme par exemple la cornée, le moelle osseuse. I / 2. Transplantation La transplantation est lorsqu'on s'intéresse à un organe. Cela implique le rétablissement de la continuité vasculaire entre le donneur et le receveur. Par exemple, on peut faire une transplantation rénale ou cardiaque. I / 3. Autogreffe L'autogreffe est lorsqu'on prélève un tissu du soi et qu'on le réintroduit sur le même sujet. [...]
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