II. Epidémiologie
a- Prévalence
Dans les pays industrialisés, la prévalence de l'HTA est estimée à 10-15 %.
Il peut s'agir d'une HTA systolo-diastolique, d'une HTA systolique isolée ou plus rarement d'une HTA diastolique pure.
Les chiffres de pression artérielle augmentent avec l'age. Le vieillissement normal s'accompagne d'une perte de distensibilité des artères élastiques (gros troncs artériels), ce qui entraîne obligatoirement une augmentation de la pression artérielle systolique.
Certains facteurs prédisposent à l'HTA tels qu'une alimentation riche en sel, une surcharge pondérale, une consommation d'alcool excessive, une vie sédentaire, une exposition à des stress répétés.
L'HTA est plus fréquente chez la femme et le sujet noir.
Il existe une prédisposition génétique dans 30 % des cas environ.
L'HTA légère est plus fréquente (2/3 des cas) que l'HTA sévère (12 % des cas).
b- Histoire naturelle
La pression artérielle est un indicateur indépendant du risque vasculaire. L'indication du risque est fournie autant par la systolique (PAS) que par la diastolique (PAD) chez l'adulte jeune et, au-delà de 60 ans, la pression artérielle systolique et la pression pulsée (différence entre PAS et PAD) deviennent des indicateurs dominants.
Chez les hypertendus (ayant des chiffres > 160/95 mm Hg) comparés à des normotendus (< 140/90 mm Hg), la mortalité cardiovasculaire est approximativement doublée du fait d'une plus grande incidence d'accident vasculaire cérébral (multipliée par 7), d'insuffisance cardiaque (multipliée par 4), d'insuffisance coronaire (multipliée par 3) et d'artérite (multipliée par 2)(...)
[...] : HTA chronique aggravée par la toxémie gravidique. Cette affection présente Un risque maternel (crise d'éclampsie avec HTA maligne, convulsions, risque d'insuffisance rénale aiguë, CIVD, hématome rétroplacentaire). Un risque foetal (retard de croissance intra-utér in, mort in utero, ou néonatale). La découverte de chiffres élevés de PA chez une femme enceinte implique une prise en charge thérapeutique immédiate (repos médicaments) HTA médicamenteuse et toxique : Intoxication à la glycyrrhizine (réglisse, antésite, coco, pastis sans alcool) Elle simule un hyperminéralocorticisme ; elle est responsable d'une inhibition enzymatique de la 11 b-hydroxy-déshydrogénase. [...]
[...] Sur le plan clinique, un souffle abdominal ou lombaire est recherché. Hyperaldostéronisme secondaire : hypokaliémie en l'absence de traitement diurétique et de régime sans sel, avec kaliurèse inadaptée 30 mmol/j). Diagnostic morphologique Échographie Doppler des artères rénales et échographie rénale : Scintigraphie rénale (DTPA, MAG avec test de sensibilisation aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion (Captopril 50 mg une heure avant l'examen). Angiographie conventionnelle ou IRM : urographie intraveineuse (UIV) Diagnostic d'imputabilité de l'HTA à la sténose artérielle Dosage de l'activité rénine plasmatique Scintigraphie rénale avant et après IEC Dosage séparé de la rénine dans les veines rénales Imagerie échographie rénale et Doppler des artères rénales Néphropathies unilatérales (sans sténose de l'artère rénale) L'HTA y est plus rare. [...]
[...] La revascularisation est réservée aux IDM dont la douleur a débuté depuis moins de douze heures. Avant l'arrivée en USIC : Rassurer le patient et calmer la douleur (morphinique) ; Éviter toute injection IM. Traitement immédiat d'une complication si elle est accessible au traitement (OAP, syndrome vagal) Transfert rapide par SAMU en USIC d'un patient déchoqué, perfusé, scopé, oxygéné. Aspirine ;250 à 500 mg en intraveineux, en l'absence de contre-indication. Antalgie ; Souvent à base de morphine à 10 mg en injection sous cutanée ou intraveineuse). [...]
[...] L'hématurie microscopique est inconstante. L'atteinte rénale est anatomiquement caractérisée par les lésions de néphroangiosclérose maligne associées à une ischémie glomérulaire et à des lésions de nécrose tubulaire aiguë. L'hémolyse intravasculaire par fragmentation des hématies dans les microvaisseaux thrombosés est responsable d'une anémie avec réticulocytose supérieure à présence de nombreux schizocytes, haptoglobinémie inférieure à 30 mg/l, lacticodéshydrogénase (LDH) sérique élevée et est accompagnée d'une thrombopénie et d'une élévation des produits de dégradation de la fibrine circulants. Causes d'hypertension artérielle maligne : L'HTAM survient le plus souvent chez des patients ayant une HTA ancienne méconnue ou insuffisamment contrôlée, ou dont le traitement a été interrompu. [...]
[...] Ainsi la normalisation de la PA doit être évitée dans les premiers jours, en se contentant d'une baisse de la pression aux environs de 160/100 mm Hg (à l'exception des urgences cardiovasculaires). _ Types d'anti-hypertenseurs utilisés aux urgences : nicardipine (Loxen®) IV (Ampoules à 5 et 10 mg) urapidil (Eupressyl®) (Ampoules à 25 et 50 mg) 20 L'infArctus du myocArdE I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. [...]
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