Selon Alain Rey, le mot hôpital provient de "hospitalis", adjectif de "hospes", qui a donné hôte.
La première fonction de l'hôpital est l'hébergement (le gîte et le couvert). La fonction médicale n'apparaîtra qu'au XVIIème.
Le mot hospice provient aussi de "hospitalis" le sens moderne concerne un établissement où sont abrités, recueillis des enfants sans famille, des vieillards, des infirmes.... Le mot se distingue de plus en plus de l'hôpital, dans la mesure où il n'implique pas de soins médicaux, mais un simple asile (...)
[...] L'exposition des enfants date de l'antiquité. Elle s'inscrit dans un cadre plus large de régulation des naissances ou des familles par la contraception, l'avortement, l'infanticide et l'abandon. L'assistance publique de l'enfance à commencé à la fin du moyen âge. Cette prise en charge est financièrement très lourde. Le tour est ensuite perçu de par ces caractéristiques d'anonymat total, comme un élément favorisant les abandons . D'où en 1835, le début des suppressions des tours Une mortalité infantile considérable: Avant 1789: sur enfants nés le même jour, il n'en survivait 12 après que La mortalité des enfants admis est de 50% en 1860, même proportion qu'en 1828. [...]
[...] Notre personne croyante va léguer un ensemble immobilier suffisant pour les besoins prévus, des rentes en nature ou en argent pour assurer le fonctionnement quotidien de cette institution, qu'il confie aux religieux. Pour cette charge, ils vont recevoir une partie des revenus. Dans bon nombre de cas, le bénéficiaire va demander sa part habituelle, ce qui se fera au détriment de l'entretient des bâtiments, puis de l'accueil des pauvres. A Poitiers, au moyen âge, on dénombre 18 à 21 aumôneries. [...]
[...] Il n'en est pas de même pour les incurables, atteins de maladies incurable, qui dépendent de l'ordre de Malte et est administré par des religieux. Les assemblés révolutionnaires vont nationaliser ces établissements hospitaliers et les placer sous le contrôle des municipalités. l'hôpital communal (1796-1941) Les municipalités et leurs émanations, la commission administrative des hospices vont remettre le système en état. Les hôpitaux sont réservés aux malades de la commune jusqu'en 1851. Quelques catégories de malades vont sortir du cadre communal et dépendent de la préfecture. A l'intérieur de l'hôpital, la gestion quotidienne de l'établissement est assurée par la supérieure des sœurs hospitalières. [...]
[...] Le premier pharmacien de l'hôpital, Pierre Rambaud a tracé l'histoire de ces aumôneries. Le cas de l'aumônerie de St Jacques de la Vergne est assez typique de ces fondations. Elle est fondée vers le milieu du XIVème par Pierre de la Vergne, chanoine de Saint-Pierre. Ses bâtiments sont très endommagé par le siège de Poitiers en 1569 et après une période de fermeture, elle est échangée en 1628 avec une maison plus grande situé rue de Carme. À la fin du XVème, ce système des aumônes ne répond plus aux besoins de la population. [...]
[...] Cette démarche d'unification va durer 150 ans. Cette réorganisation se fait autour de l'aumônerie notre dame qui donnera naissance à l'hôtel dieu, qui deviendra de nos jours le CHU. le grand enfermement Les mendiants furent enfermés dans les hôpitaux généraux. Qui n'a d'hôpital que le nom, c'est une prison pour pauvre. Au XVIIIème, avec la création des dépôts de mendicité, les hôpitaux généraux vont perdre leur clientèle de mendiants et de vagabonds et ne garder que les vieillards, les infirmes, les enfants abandonnés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture