Quand l'homme a-t-il pris conscience de sa mort ?
Peut-être le commencement de l'humanité...
La condition d'homme est-elle de savoir que l'on va mourir ?
De le savoir avant toutes choses, dont la religion, la science, le progrès... mort et spiritualité...
La première sépulture date de plus de 100 000 ans... Notre pensée conceptuelle de la mort serait donc formée.
Mais où se situe la pensée de la mort de la personne et donc celle anticipée de sa propre mort ?
La conscience que l'on a eu de la mort ne doit pas être la même chez les chasseurs cueilleurs et les agriculteurs éleveurs, entre les nomades et les sédentaires... le sédentaire, la tombe est là, tandis que le nomade, la tombe est sur la route (...)
[...] En mai le lemuria: conjurer les âmes de laisser les vivants en paix. Mais, la famille ou l'Etat ce n'est pas forcément éternel Une autre structure va s'imposer, l'église qui, comme ses fidèles attends la résurrection des morts. À la fin du IXème siècle, les abbayes de Germanie, commémoration annuelle des morts. Vers 1030, Odilon de Cluny, fixe la date au 2 novembre. Le cimetière et le nécrologue, manuscrit où sont mentionnés le nom des défunts et le service promis. [...]
[...] France morts militaires blessés. Ce sont les campagnes qui ont payé le plus lourd tribut de la guerre Ce n'est que très tardivement que l'on a estimé retirer du front les pères de familles nombreuses et les soldats dont 3 frères ou 2 fils avaient été tué La mort spectacle: les médias les films ou le journal de 20h, ce n'est pas d'aujourd'hui. L''exposition publique à la morgue: La morgue de paris est situé dans l'île de la cité, elle est ouverte toute la semaine le bâtiment est organisé autour de 2 salles: la salle d'exposition et la salle public. [...]
[...] La stèle: signe distinctif de ma tombe . De mon existence de ma personnalité À Rome, représentent souvent le défunt, seul ou accompagné de son épouse et de son fils Les motifs font une large place aux scènes de métier. Une stèle pour la famille a fait cette tombe de son vivant pour lui et les siens Pour les riches, des stèles personnalisées avec sans doute séance de pose pour la personnalisation du visage. Pour les plus modeste, des stèles toutes faites sur lesquelles, il ne restait qu'à graver ou a peindre le nom du défunt. [...]
[...] L'adoption de l'inhumation? * influence de cultures orientales prônant le retour du corps à la terre. * influence du vieux substrat indigène * influence du christianisme pour lequel l'incinération est souvent jugée contraire à l'espérance de la résurrection de la chaire. Momifié, incinéré, inhumé. Le corps est accompagné des objets nécessaires à sa vie future. Le dépôt d'offrande et d'ameublement suggère des croyances dans une autre forme d'existence À contrario, nous qui ne mettons rien dans nos tombe, croyons nous à Les clous, les serrures de coffres peuvent rappeler la crainte du retour des morts, crainte commune aux peuples de l'antiquité. [...]
[...] * par contre les églises de la cité sont toujours interdites aux morts. Mais du fait de la démographie et de l'urbanisation, le faubourg, son abbaye et ses morts sont englobés ultérieurement dans l'enceinte de la ville et cette fusion amène ou signe la disparition de l'ancien interdit Les morts dans le cité des vivants À partir du VIIème, dans les villes, mais aussi dans les paroisses rurales, le cimetière extérieur est abandonné et les morts sont enterrés surtout dans l'église. [...]
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