Il est le premier grand médecin à établir des règles, un « code du travail médical », puisque le travail collectif permet la confrontation des jugements.
Ses textes sont plusieurs fois ré-édités (IIIe, VIIIe et XIXe siècles ap. J-C) car à ces époques ils sont perpétuellement au centre des débats, des divergences d'opinion du savoir médical (...)
[...] Par exemple, le paludisme donne 2 à 3 jours de fièvre, pas un de plus. Hippocrate a réussi à trouver le moment opportun pour agir. (il différencie les symptômes (modification de l'apparence) du syndrome (ensemble de symptômes). Exemple : la crise de pneumonie était, avant, le signe du jugement divin. Mais pour Hippocrate, c'est le moment où la maladie est jugée incurable. La pathologie est un trop plein d'humeurs qui aboutit à la crise, par un phénomène d'obstruction. La suite en est soit la guérison, soit la mort. [...]
[...] La maladie n'est qu'une perturbation, la finalité de celle-ci étant la guérison. Le malade mélancolique (quand la bile noire est trop importante) est un patient typique de cette époque, la psychologie et la psychiatrie n'existant pas alors. On ne distinguait pas la biologie du psychisme. Par conséquence, le médecine n'agit pas comme un artisan sur la matière, mais doit aider le travail de guérison. C'est pourquoi Hippocrate associe à la médecine trois termes : médecin, malade et nature du malade (qui est l'agent de la guérison). [...]
[...] La médecine moderne d'Hippocrate La médecine rationaliste d'observation : au fondement de notre médecine A. Le médecin Hippocrate Il est le premier grand médecin à établir des règles, un code du travail médical puisque le travail collectif permet la confrontation des jugements. Ses textes sont plusieurs fois ré-édités (IIIe, VIIIe et XIXe siècles ap. car à ces époques ils sont perpétuellement au centre des débats, des divergences d'opinion du savoir médical. le principe fondamental est la rationalité (naissance de la logique). [...]
[...] Aujourd'hui, l'interventionnisme fait que la nature n'est plus associée à la survie ou à la mort du malade, contrairement à Hippocrate. Mais l'attitude du patient garde la part la plus importante dans la guérison. CONCLUSION : Les principes hippocratiques sont toujours présents dans notre médecine actuelle, mais sont en grande partie dépassés par l'interventionnisme. D'autre part, la causalité est ignorée par Hippocrate. Malgré tout, cet adepte des médecines douces a justifié pendant plus de deux millénaires l'utilisation de médecines barbares (comme les saignées) possibles grâce à la confiance des patients. [...]
[...] Le médecin rassure en montrant qu'il est compétent, qu'il connaît la pathologie. Il le montre en complétant l'anamnèse (vous avez du observer tels symptôme . ) et en énonçant des suites éventuelles. Mais la question est : s'il y a pas d'issue ? Selon Hippocrate, si la maladie est incurable, on doit préparer le patient à la mort (pour lui, seule la Nature agit sur la vie ou la mort). Mais aujourd'hui, la politique est de tenter tout jusqu'au bout, quelque soit le diagnostique : c'est l'interventionnisme. [...]
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