Après la naissance qui correspond à l'expulsion du foetus (devenant ainsi le nouveau-né) et à l'expulsion du placenta, autrement dit la délivrance, il y a arrêt brutal de la synthèse hormonale. La prolactine stimule fortement et librement les cellules épithéliales glandulaires car elle n'est plus modulée par la progestérone. Ce qui entraîne l'élaboration de protéines, de lactose, de lipides (triglycérides) et d'immunoglobulines. Ces mécanismes de synthèse n'ont pas le même rythme.
[...] Le mamelon centre l'aréole. C'est l'endroit où débouchent les canaux galactophores. Le muscle aréolaire est un faisceau de muscles lisses qui exerce une pression permettant une dilatation. Le sein est adossé au grill costal qui est tapissé par le muscle grand pectoral. Il y a une glande mammaire par sein et elle est divisée en plusieurs lobes (10 à 20) qui correspondent à des territoires. Un lobe est drainé par un canal galactophore qui lui est propre. Le volume du sein dépend exclusivement du tissu conjonctif fibro-adipeux qui remplit les espaces. [...]
[...] A partir de ceux-ci, il y a mise en place de structures proliférant dans la profondeur du mésenchyme. Ce qui augmente la taille des bourgeons sur leur face interne. Ensuite il y a régression des structures surnuméraires pour ne rester que 2 bourgeons dans la partie supérieure (la région thoracique) à l'origine des 2 glandes mammaires. Au 4ème mois du développement embryonnaire, les bourgeons se ramifient : il y a gommage de l'aspect en surface voire une dépression. Il n'y a pas de lumière. [...]
[...] Il y a prolifération cellulaire : le nombre de mitoses augmente. De ce fait il y a ramification des canaux inter et intralobulaires, et des bourgeonnements importants pour former de nouvelles alvéoles. Le tissu fibro-adipeux est réduit à des travées conjonctives dépourvues d'adipocytes. Les cellules cubiques de l‘épithélium deviennent cylindriques, avec un noyau en position basale, un cytoplasme important riche en organites qui permettent la synthèse de lipides, de protéines et de glucose. Cependant, la sécrétion lipidique est limitée pendant la grossesse ; l'activité de synthèse devient significative au-delà du 4ème mois. [...]
[...] Cette organisation est fixée au 8ème mois du développement embryonnaire jusqu'à la puberté. Anomalies de mise en place Elles sont liées à des régressions incomplètes des ébauches. Polythélie : c'est la persistance de mamelons surnuméraires le long des crêtes (assez discret), sans tissu glandulaire annexé. Polymastie : c'est le développement d'une ou plusieurs glandes mammaires surnuméraires. Une des localisations les plus courantes est le creux axillaire. Au moment de la puberté, ces glandes évoluent. Cette anomalie peut-être traitée par la chirurgie. [...]
[...] Le sein possède un épithélium malpighien kératinisé. L'hypoderme est au contact du tissu conjonctif fibro-adipeux composé d'éléments fibreux et formant une enveloppe à l'intérieur de laquelle, il y a des îlots d'adipocytes. Les canaux galactophores s'étendent du mamelon avec une dilatation dans la partie distale : le sinus lactifère. Dans la partie profonde, il y a des ramifications produisant des petits territoires individualisés : les lobules (20 à 40 lobules par lobe). Entre ces lobules, il y a les canaux interlobulaires. [...]
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