Fiche métier sur les conditions à remplir pour devenir Médecin, ainsi que les enjeux de la profession.
[...] C'est un individu dépourvu du titre de médecin et qui sort des attributions que la loi lui confère ou ne lui confère pas (rebouteux, mage, radiesthésiste, escroc) : Le kinésithérapeute qui fait des diagnostics puis des soins sans prescription. L'infirmière qui injecte de la morphine sans prescription (diagnostic infirmier?). L'opticien lunetier qui examine un fond d'oeil. Une sage-femme qui pose une péridurale ou qui fait une césarienne. Un dentiste qui soigne les cancers avec les trois acides Ce principe définit la notion de subordination des professions para-médicales qui ont compétences pour : Des actes propres (initiative propre). Des actes sur prescription d'un médecin. [...]
[...] Les femmes représentent 1/3 des généralistes et 38% des spécialistes (dermatologie, gynécologie, pédiatrie . Elles travaillent moins que les hommes. Les hommes ont des revenus professionnels qui sont (en libéral) le double de celui des femmes. Elles ont des contraintes évidentes, permanence des soins, sécurité de l'activité, accès aux fonctions de responsabilités. Les deux types de qualifications = types d'exercice Médecine générale reconnue comme une spécialité depuis le 18 avril 2007, obtenue par le DES de médecine générale. Cependant, beaucoup de généralistes ont acquis une formation complémentaire non qualifiante mais leur donnant une compétence dans un exercice particulier : échographie, doppler, angiologie, homéopathie, acupuncture, allergologie, gérontologie, urgentiste . [...]
[...] Au fil du temps, le malade a changé de statut, il est devenu un consommateur usager dont la reconnaissance est officielle depuis le 4 mars 2002 avec la loi sur les droits du malade et la qualité du système de santé (droit de ne pas souffrir, d'avoir des enfants quand on veut . ) et avec internet. Il a retrouvé une certaine autonomie. Mouvements associatifs très forts, groupes de pression, revendication permanente modifiant les obligations des professionnels de santé, refus du risque, accès facilité aux services de soins. Le malade n'est plus un client, c'est un partenaire. Le médecin Le médecin qui était auparavant tout puissant car il savait tout de la médecine, est désormais soumis à l'évaluation de ses pratiques avec l'obligation d'entretenir ses connaissances (formations tous les 5 ans). [...]
[...] D'une façon générale : principes de réciprocité et d'équité mais autorisation individuelle. Les ressortissants de la RCA, du Congo, du Gabon, du Mali, du Tchad et du Togo sont autorisés à exercer la médecine en France s'ils sont titulaires du diplôme français ou d'un titre prévu à l'article L 4131-1 du CSP. La libre circulation des médecins dans l'espace européen est subordonnée à la reconnaissance mutuelle des diplômes, principe de réciprocité. Il est préférable de maîtriser la langue. Il faut connaître la législation sanitaire du pays d'accueil. [...]
[...] Il doit proposer au malade (qui seul est apte à prendre la décision qu'il estime s'imposer) et non pas imposer. L'information prouvée au patient devient la clé de voûte de l'acte de soins. Il a des demandes qui posent problème (fin de vie). Le payeur : la sécurité sociale Le payeur souhaite mieux contrôler le prescripteur et limiter les dépenses des dépenses ne concernent que de la population). C'est le niveau d'activité économique qui assure le financement de l'assurance maladie. Implication du politique. [...]
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