Les spermatozoïdes vont suivre un trajet mis en place et vont acquérir une maturation. Au cours de leur migration, les spermatozoïdes vont subir une décapacitation épididymaire pour éviter le déclenchement de la réaction acrosomique et surtout vont acquérir une mobilité de plus en plus importante qui est indispensable à leur fonction ultérieure (...)
[...] La progestérone secrétée par les cellules de la corona radiata présente un important co-facteur pour le déclanchement de la réaction acrosomique. pénétration du spermatozoïde dans l'ovocyte La membrane plasmique de la tête du spermatozoïde fusionne avec la membrane plasmique de l'ovocyte, ce qui permet au noyau et au cytoplasme de la pièce intermédiaire mais également de la plus grande partie de la queue des spermatozoïdes de pénétrer dans le cytoplasme ovocytaire. Cette pénétration a des conséquences physiologie important : cela entraîne une augmentation de la concentration du calcium à l'intérieur de l'ovocyte. [...]
[...] La sécrétion du mucus cervical commence les jours qui précèdent l'ovulation et ce sur l'influence d'hormone (œstrogène). Au moment de l'ovulation, le mucus a enfin les caractères les plus favorables l'ascension des spermatozoïdes, il est abondant, pauvreté en leucocytes, il a un pH alcalin, il est riche en eau et en électrolyte et enfin il est riche en acide aminé. Quelques millions de spermatozoïde parvient à passer le canal cervical pour arriver dans la cavité utérine. Les autres restent dans les cryptes des glandulaire. Le franchissement du canal cervical est rapide à 10min. [...]
[...] Ils sont alors incapables de traverser la zone pellucide. Il ne peut pas traverser la membrane plasmique et donc il ne peut pas féconder l'ovocyte. Les conséquences de la maturation épididymaire sont suspendues par l'action des facteurs de décapacitation qui empêchent le déclenchement prématuré de la réaction acrosomique. La capacité des spermatozoïdes à déclencher cette réaction (réaction acrosomique) et donc de féconder l'ovocyte ne sera acquise qu'après un séjour pendant un certain dans les voies génitales féminines. Les modifications des spermatozoïdes qui se produisent pendant cette période sont désignées sous le terme de capacitation ( il s'agit de l'hyperactivation des spermatozoïdes dans le but de leur faire acquérir un mobilité optimal, efficace, nécessaire pour remonter les voies génitales féminines (spermatozoïdes fléchants). [...]
[...] Les glandes utérines vont former une barrière physiologique donc sélective à l'ascension des spermatozoïdes car ces glandes sont capables de retenir dans leur crypte un certain nombre de spermatozoïde. Ces glandes constituent donc une réserve de spermatozoïde, ce qui permet d'entretenir un flux constant. Grâce à leur flagelle, les spermatozoïdes vont remonter le courant qui entraîne le liquide tubaire vers l‘utérus. Ce flux liquidien est entretenu par le mouvement des cils de l'épithélium tubaire mais également par la contraction de la musculeuse. Quelque centaine de spermatozoïde seulement arrive au tiers externe de la trompe. [...]
[...] Sur le plan moléculaire, c'est un phosphorylation de la tyrosine des protéines membranaires. Cette phosphorylation dépend donc du calcium et des bicarbonates ( la capacité de déclencher la réaction acrosomique qui fait intervenir essentiellement des modification de la membrane plasmique des spermatozoïdes. Il va y avoir désorganisation de la double couche lipidique de la membrane et de ce fait, elle va perdre ces facteur de décapacitation (=perte de molécule) qui ont été absorbé auparavant au cours de leur maturation épididymaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture