La fatigue en milieu aéronautique

Résumé du document

DEFINITION : état physiologique de diminution des performances physiques ou mentales, survenant après un travail excessif ou un effort prolongé.

75% des accidents aériens sont imputables à des erreurs humaines
21% des erreurs de pilotage sont liées à la fatigue (études américaines NASA & National Transportation Safety Board) (...)

Extraits

[...] B & Magnésium : à la limite des apports recommandés  la supplémentation est sans aucune efficacité  Fer si climat chaud et sudation  l'apport de fer le plus efficace est l'absorption de viande rouge Vols de longue durée  repas copieux (800 kCal) 1-2H avant (céréales, lait, beurre, fromage, œuf, jambon blanc, poissons)  Vol : alimentation fractionnée selon le goût du pilote et la tolérance digestive (sandwichs « triangulaires » barres de céréales, aliments ½ liquides)  1 prise 100-150 kCal/2H  rupture de la monotonie du vol  Après le vol : collation en salle de débriefing, puis vrai repas dans la suite N.B. [...]

[...] Gestion de la condition physique : La pratique régulière d'une activité physique séances de musculation + 1 séance d'endurance/sem) diminue les durées de récupération post-vol Les séances d'endurances (natation, vélo 1H30, jogging 40') sont à éviter avant un vol   tolérance aux accélérations Après un vol fatigant, la pratique d'exercices physique pendant 30' entraîne une  des paramètres subjectifs de fatigue (sport ludique, décontraction) Gestion de l'environnement : Conditions d'hébergement Bruit Il ne faut pas nier la fatigue en considérant que le pilote a un entraînement supérieur et que trop de confort l'amollit. [...]

[...] . LA FATIGUE DEFINITION : état physiologique de diminution des performances physiques ou mentales, survenant après un travail excessif ou un effort prolongé des accidents aériens sont imputables à des erreurs humaines 21% des erreurs de pilotage sont liées à la fatigue (études américaines NASA & National Transportation Safety Board). [...]

[...] Intérêt d'une prise alimentaire protidique plutôt que glucidique pour diminuer les effets défavorables d'une privation partielle de sommeil sur la vigilance (étude scandinave 1989). L'absorption de glucide augmente la tendance à la somnolence (pic insulino-glucidique). [...]